Bamako, Mali, 12 septembre (Infosplusgabon) – Les travaux de la route Tombouctou-Gomacoura-Niono, reliant le nord au sud du Mali, reprendront au plus tard le 25 novembre prochain, suite au protocole d’entente signé mercredi à Tombouctou entre le gouvernement malien et le “Collectif Tombouctou réclame ses droits”.

Ces travaux avaient été arrêtés en raison de l’insécurité qui prévaut dans la zone.

Dans le protocole d’entente, le gouvernement malien s’engage également à inscrire dans la Déclaration de politique générale du Premier ministre une proposition du plan de sécurisation de la région de Tombouctou, qui connait depuis 2012 des attaques terroristes ayant fait plusieurs morts parmi les militaires et civils, malgré la présence des forces armées maliennes et de la MINUSMA.

De son côté, le Collectif s’engage à lever, immédiatement, toutes les restrictions sur les routes dans la ville et à participer à la sensibilisation et à l’information sur le plan sécuritaire avant et après les travaux de la construction de la route Gomacoura-Tombouctou.

Après ces engagements, le Collectif a remis d’autres doléances à la délégation gouvernementale qui comprend, outre le ministre de la Communication, les ministres en charge des Infrastructures et de l’Équipement, et du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique.

Ces doléances concernent, notamment le bitumage de la route Kabara, longue de 3 km, l’augmentation de la subvention du ticket des petits bateaux, la subvention du tarif du vol commercial Bamako-Tombouctou-Bamako, la mise à disposition d’un second bac de traversée du fleuve, le relèvement du plateau technique de l’hôpital, l’établissement de la programmation pour la construction de la route Tombouctou-Taoudenit, et la réhabilitation de la route Kabara-Koriome.

On rappelle que depuis vendredi dernier, le Collectif avait érigé des barricades dans les artères de Tombouctou, empêchant toute circulation.

Les manifestants avaient occupé la route menant l’aéroport. Ainsi, tous les vols de la MINUSMA et la force française Barkane avaient été annulés.

Ils avaient également arrêté à Koriomé, près de Tombouctou, le bateau qui relie en cette période des crues Bamako-Tombouctou et Gao.

 

Source: infosplusgabon