C’est aujourd’hui que se tient à Nouakchott, capitale de la République islamique de la Mauritanie, le 6è sommet ordinaire des chefs d’État du G5 Sahel, deux jours après la 7è session du conseil des ministres. Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta participe, à cette importante réunion.
Le conseil des ministres et le sommet des chefs d’État sont les instances politiques du G5 Sahel. Ces rencontres permettront notamment d’évaluer les progrès de l’opérationnalisation de la Force conjointe et d’adopter la stratégie de communication de l’institution.

En outre, la réunion de Nouakchott (la ville abrite le Secrétariat permanent du G5 Sahel) marquera la transition entre la présidence annuelle du Burkina Faso et celle de la Mauritanie.
Le G5 Sahel, faut-il le rappeler, est un mécanisme de coopération entre le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Créé en décembre 2014, il a pour objectif de coordonner et mutualiser les actions de ses membres dans les domaines du développement et de la sécurité.
La Force conjointe du G5 Sahel a été mise en place pour lutter efficacement contre le terrorisme et les réseaux criminels dans les pays membres. Depuis son opérationnalisation, elle a déjà mené des opérations au Mali, au Burkina et au Niger avec l’appui de la force française Barkhane.
Faute de moyens adéquats, la Force conjointe du G5 Sahel est loin d’atteindre ses objectifs. C’est pourquoi, le chef de l’État Ibrahim Boubacar Keïta et ses homologues du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad ne cessent de plaider pour que cette force soit placée sous le Chapitre VII de la Charte des Nations unies afin qu’elle puisse avoir un financement pérenne.
Envoyé spécial
Massa SIDIBÉ