L’actualité de la semaine écoulée et de celle qui vient de commencer est minée par cette insulte de la mémoire de Modibo KEITA à son mémorial et la remise en question du processus de paix. Cette nouvelle injure de la CMA vers le peuple du Mali nous rappelle qu’un homme, un seul n’a jamais avant pendant et après accepté l’accord dit issu du processus d’Alger.

Depuis leur attentat contre l’unité nationale. Les femmes de la branche de l’entreprise mensongère et divisionniste CMA défraient la chronique. Elles ont profité des assises nationales des femmes sur la paix pour créer une polémique. Plusieurs personnes sont montées au crénom pour dénoncer l’acte, certains  sont dépassées  d’autres appellent à une réponse à la hauteur de l’insulte mais personnes ne se posent la véritable question : Pourquoi elles ont osé faire cela ?

Les germes de ce problème remontent à la validation de plusieurs points dans ce qu’on appelle couramment l’Accord issu du processus d’Alger bien qu’il soit signé à Bamako. Dans ce texte décrié de ce jour jusqu’à cet instant par Zoumana  Sacko. Lui qui a su dire tout haut tout ce que les autres n’ont jamais osé dire. La plus grosse erreur de l’histoire du Mali est la signature du président Ibrahim Boubacar KEITA sur l’accord pour la paix, l’unité et la réconciliation. Ce texte en grande partie imposée par les autorités algériennes et la France par le biais de la médiation internationale.

Défendu par l’ancien premier ministre Modibo KEITA mais finalement signé contre le Mali. Dans ce texte sans consultation préalable des forces vives de la nation encore moins des élues de la nation, il est clairement dit que les régions du nord du pays « autrement appelé par certains AZAWAD ».Ce même document contre toute attente s’attaque à la configuration institutionnelle du pays et la détruit d’un coup. Pourtant tout accord ou texte qui peut avoir des incidences sur le fonctionnement de l’Etat doit être accepté par les députés.

L’accord dit d’Alger n’a jamais été soumis à l’appréciation de nos députés ni avant encore moins après son adoption par l’exécutif. Le gouvernement nous a affirmé pendant la polémique sur l’accord de réadmission qu’il ne l’a pas signé en argumentant que tout accord passe comme le prévoit la constitution par un vote des députés. A-t-il oublié de le faire en ce qui concerne l’accord d’Alger ou avait t-il peur que le document ne soit rejeté. Ce que nous ne saurions peut être jamais ? Ce qui est claire, cet accord a scellé le Mali et l’a divisé !

Il est clairement dit que toutes les régions seront autonomes, peuvent se réunir et prendre la dénomination de leur choix. Qui dit région autonome dit drapeau particulier. Qui dit regroupement de région dit union Ménaka, Kidal et Taoudéni. Qui dit possibilité de nom dit Azawad. Ces dames reçoivent des ordres d’Alghabass Ag Intala ce terroriste qui a rejoint la CMA pour se blanchir. Si elles ont eu autant d’audaces ce qu’un homme a signé un accord qui scelle les droits du Mali à continuer d’exister comme Etat indépendant. Dans cet accord en plus de violer  la constitution donne droit à une minorité politique (rebelle séparatiste) d’imposer à la majorité silencieuse sa volonté.

Cet accord retire au Mali sa souveraineté territoriale  créant ainsi ce que la force Bharkane  appelle les zones rouges. L’armée malienne ne peut plus y mettre les pieds. Les groupuscules dits groupes armés se créent chaque jour et contrôlent la zone de leur choix. Sur le même territoire il y’a deux lois, deux citoyens, deux armés. Toutes ces pratiques antirépublicaines et d’atteinte à la mémoire du pays sont cautionnées et protégées par la MUNISMA. La force onusienne n’a d’autres missions au Mali que de protéger uniquement les ennemis internes légalisés par l’accord.

A barrer la route à l’armée comme l’empêchant de rentrer à Kidal à    Ber (commune dans le cercle de Tombouctou) et autres localités sous contrôle des soi-disant groupes signataires. Des villes où il n’existe aucun symbole de l’Etat malien plutôt c’est le drapeau contesté à Bamako qui y flotte. Il faut cesser de se voiler la face ou essayer de cacher le soleil au zénith avec la pomme de la main. Le problème actuel du Mali est l’accord issu du processus d’Alger, il a scellé la division programmé du Mali, a affaiblit l’Etat et prépare lentement la division du pays comme au Soudan. Le processus lui-même le confirme sciemment deux ans plus tard en dehors d’enfoncer le pays qu’a-t-il apporté comme solution ?

Ibrahim BOIGNY (I.B 124 le panaf)

SourceLe Démocrate-Mali