La Présidente directrice générale du Groupe Dana, Fadima Al Zahra, initiatrice du projet “Bamako, ville lumière” et Miss 1994, et le colonel Fodé Malick Sissoko, sont désormais unis pour le meilleur et pour le pire. Le mariage civil a été célébré, dimanche 27 juin dernier, à la Mairie de la Commune V.

Ça y est ! La Présidente directrice générale (Pdg) du Groupe Dana, Fadima Al Zahra, vient de convoler en justes noces avec le colonel Fodé Malick Sissoko, l’actuel gouverneur de Kidal. C’est dans la plus grande discrétion que leur union a été célébrée, le dimanche 27 juin 2021, à la mairie de la Commune V, en présence des parents, amis et proches des mariés. Après la mairie, un joli cocktail simple avec plein d’amour a été offert à quelques invités par le couple.

Pour ceux qui ne savaient pas, Fadima Al Zahra fait partie aujourd’hui des femmes entrepreneures qui font la fierté du Mali dans leur domaine d’activité. Elle est la patronne du Groupe Zana, une entreprise qui porte le nom de sa chère maman. Elle est aussi l’initiatrice du projet “Bamako, Ville Lumière” qui a d’ailleurs connu un franc succès, surtout durant la période de fin de l’année où la capitale change de visage.

“J’ai été également Miss Ortm 1994 quand j’étais au Lycée de Badalabougou, puis Cheick Anta Diop.  Après le Lycée, je suis partie à l’Ecole nationale d’administration (ENA) où je n’ai fait qu’une année seulement. En réalité, j’ai décidé de changer d’école parce que je ne voulais pas faire des études de droit. Je voulais être active, et dans les affaires. En d’autres termes, être une femme entreprenante. C’est pourquoi, j’ai quitté l’Ena pour l’Institut Universitaire de Gestion (IUG) où j’ai fait mon cycle d’études supérieures en marketing et management. Après avoir décroché ce diplôme, j’ai trouvé un boulot à la Bnda. Mais, au bout de 3 mois, j’ai su que ce n’était pas un métier pour moi. Je ne peux pas être banquière parce que je n’apprécie pas les contraintes. J’aime être assez libre de mes mouvements, mon emploi du temps, mes pensées. En un mot, ma liberté d’entreprendre. Je pense que c’est peut-être dû à mon caractère puisque je suis une personne assez libre. Voilà pourquoi j’ai décidé de quitter le métier de banque”, nous confiait Fadima lors d’une interview qu’elle nous avait accordée en janvier 2018.

S’agissant de “Bamako ville lumière”, elle nous précisait : “c’est un projet que nous avons initié en partenariat avec la mairie du district de Bamako. Nous nous sommes appuyés sur nos sponsors afin de réaliser ce projet. En réalité, c’était vraiment difficile parce qu’il n’y avait pas de financements prévus, ni par la mairie du District ni par l’Etat.

Alors personnellement, je voulais réaliser ce projet qui était comme un rêve.  Il s’agit de mettre de la lumière et de l’ambiance dans notre capitale pendant les fêtes de fin d’année. C’est une manière pour nous de montrer aux Maliens qu’il y a la fête malgré que le pays traverse une situation très difficile et on ne peut pas être triste et pleurer tous les jours. Il s’agit donc d’apporter de la joie aux Maliens. Pour un coup d’essai, ce fut vraiment un coup de maître. Nous avons eu l’accompagnement d’une quinzaine d’entreprises, notamment la Bnda, la Canam, la Bsic, la Bdm-sa, les Assurances Sabuyuma, Total-Mali, Kama Groupe, l’Office Malien de l’Habitat, l’Agetic….”.

Pour conclure, elle disait : “Vraiment, je suis comblée en tant qu’entrepreneure parce que nous sommes pratiquement dans tous les domaines. Cela me permet d’être plus imaginative, plus créatrice. C’est ça qui me fait fonctionner dans la vie. Je suis une femme ambitieuse.

Je fais tout pour que mes idées et mes projets réussissent. Pour cela, je suis prête à tout. Quand je crois en quelque chose, je n’hésite pas à mettre les moyens pour réaliser mon ambition”.

     El Hadj A.B. HAIDARA

  Source: Aujourd’hui Mali