Le célèbre chanteur MHD est toujours derrière les barreaux depuis qu’il avait été accusé d’avoir participé au rixe qui a coûté la vie à un jeune homme, l’année dernière. Le jeune Loïc âgé de 23 ans avait été mortellement battu lors d’une bagarre dans le 10ème arrondissement de Paris.

Le rappeur MHD aurait pris part, selon des vidéos amateurs, à la violente bagarre qui a conduit à la mort du jeune homme. Il avait même été accusé d’avoir participé à cette  “opération punitive” en assénant quelques coups à la victime.

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Pendant l’enquête, les forces de l’ordre avaient retrouvé sa voiture non loin des lieux du crime, ainsi que sur les images de vidéo-surveillances où il semble apparaitre. La couleur et la coupe de cheveux sont bien visibles, sa tenue Puma pouvait être vue.

Pour sa part, MHD ne cesse de clamer son innocence. À l’occasion de sa dernière audition, tenue le mois dernier, celui-ci a confirmé ses dires, niant toute implication. D’après son avocate, « le véhicule appartenant à monsieur Sylla a été utilisé par des individus, identifiés par les enquêteurs comme auteurs de cette agression mortelle ».

Des arguments pas très convaincants pour le juge d’instruction qui a décidé qu’il resterait en prison jusqu’à la date de son procès. Pour l’heure, la date du procès du rappeur n’a pas encore été révélée.

Ce jeudi sur son compte instagram, Booba a posté une photo dans laquelle on peut voir les signes de sa collaboration inédite avec le rappeur.

“Mon frère” : le premier film poignant du rappeur MHD

Jamais on n’aurait pensé que le film «Mon frère», réalisé par Julien Abraham et avec le rappeur MHD (alias Mohamed Sylla) dans le rôle du personnage principal, serait aussi intense.

L’artiste de 24 ans, habitué à des performances joyeuses sur de l’afro-trap, surprend dans ce registre dramatique. Il est terriblement juste et parvient à nous plonger dans son quotidien. Ce film amène un questionnement sur la place des jeunes dans ces centres et sur leur quête de liberté. On assiste, impuissant, à la violence, physique et psychologique, omniprésente au sein du centre où la virilité poussée à son paroxysme sert de bouclier. Les éducateurs, souvent désemparés, sont confrontés à des jeunes qui n’attendent plus rien d’une société qui les rejette. Le film marque les esprits par son réalisme comme ce passage à tabac dans les douches du centre particulièrement insoutenable.

Source: afrikmag