La France a rejeté lundi les accusations d'”abandon” du Mali et d’annonce “unilatérale” de retrait portées par le Premier ministre malien à la tribune de l’Onu.
“La transformation de notre dispositif militaire au Sahel ne constitue ni un départ du Mali, ni une décision unilatérale et il est faux d’affirmer le contraire”, a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
L’adaptation de ce dispositif a fait l’objet de “consultations avec les autorités sahéliennes et maliennes depuis le sommet de Pau en janvier 2020”, a relevé Anne-Claire Legendre au cours d’un point de presse électronique.
Paris a entrepris en juin de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment les bases les plus au nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et en réduisant les effectifs des troupes dans la région d’ici à 2023 à 2.500-3.000 hommes contre plus de 5.000 aujourd’hui.