Les membres du caucus Afrique de l’Ouest du Parlement Panafricain ont, à l’issue d’une rencontre tenue le 11 avril dernier à  Bamako, décidé de soutenir la candidature  de Haïdara Aïchata Cissé dite  » Chato  » pour le poste du président du Parlement Panafricain. Ce membre du CNT, ayant été vice-président dudit parlement, devient ainsi la candidate de l’Afrique l’Ouest pour la présidence du parlement africain.

Le 11 avril dernier, des députés ouest-africains, réunis à Bamako, se sont, dans un communiqué intitulé  » Appel de Bamako « , engagés à porter la candidature de Mme Haïdara Aïchata Cissé pour la présidence du parlement Panafricain (PAP). Il s’agit des députés du Cap Vert, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Niger, du Togo, de la Sierra Leone, de la Gambie, du Sénégal et du Mali.

Le Caucus Afrique de l’Ouest du parlement considère que Chato  » rassurera les Chefs d’Etat, les organes de l’Union  africaine et des partenaires « . Cela avec son intégrité, son dynamisme et son caractère rassembleur. Cet ex-députée devenue membre du Conseil National de Transition (CNT), est, en effet, la vice-présidente sortante dudit parlement dont la session est prévue du 14 au 28 mai.

 » C’est un signe de maturité et d’unité de notre région « , a déclaré hier Chato, en exprimant son émotion et sa reconnaissance. Elle entend jouer son rôle pour  » préserver les acquis et ouvrir de nouvelles perspectives à travers la transformation du PAP en organe législatif tant attendue « .

Cet ex-candidate à la présidentielle malienne estime que  » la tâche sera laborieuse «  et appelle à  » un don de soi «  et à  » transcender les divergences politiques ou interpersonnelles « .  Pour sa part, elle rassure sa  » ferme volonté de travailler en synergie avec toutes les composantes du PAP, sans exception aucune, pour remplir correctement le mandat qui nous sera confié « .

Une dizaine d’engagements

Elle a pris dix engagements qu’elle compte mettre en œuvre une fois élue présidente du parlement africain. Parmi ceux-ci, la poursuite de la difficile, urgente et indispensable ratification du protocole du parlement panafricain, la création d’une synergie d’actions entre le parlement et les autres organes de l’union africaine.

Elle se fixe aussi comme mission de renforcer et diversifier la diplomatie parlementaire à travers un programme prenant en compte l’intérêt de tous les Etats membre de l’UA. Elle ambitionne également de rétablir et d’améliorer les droits des députés injustement inexistants et de corriger les insuffisances en relisant le Règlement intérieur du Parlement Panafricain, entre autres.

 

M.S.C

Source: l’Indépendant