En plus de la suspension des assistances militaires des États Unis, avec nos forces locales, la France a annoncé le jeudi 03 Juin dernier, avoir suspendu de façon temporaire sa coopération militaire conjointe avec les FAMA. Face à la situation, la France invitée à revoir sa copie.

Quelques jours seulement après le coup d’Etat militaire, par les colonels de Kati, contre le président de la transition Bah N’Daw et son premier ministre Moctar One, le Mali se trouve face à des sanctions internationales.

Après  le verdict  de la CEDEAO,  tombé à Acra dans  la capitale Ghanéenne, la sanction d’union africaines et la suspension des assistances militaires des États-Unis notamment la formation des militaires maliens, et aide matérielle aux FAMA, la France a annoncé, Jeudi 03 juin  dernier, avoir suspendu à titre temporaire sa coopération militaire bilatérale conjointe avec les forces armées maliennes. Il s’agit bien évidemment de l’opération commune « Eclipse » entre les soldats français de « Barkhane » et les forces armées maliennes,  qui est en cours depuis  le 21 janvier 2021 dans le Gourma. Elle concerne aussi les activités de formations menées par la France auprès des FAMA.

Une annonce qui intervient quatre jours après la sortie médiatique du Chef de l’Etat français Emmanuel Macron, le 30 mai, dans un entretien au Journal du dimanche, au cours duquel il a affirmé que l’armée française ne pouvait plus, selon lui, rester « aux côtés d’un pays où il n’y a plus de légitimité démocratique ni de transition ».

Même si selon les observateurs, cette décision française  est floue, pour les raisons que la France coopère avec les pays voisins dans le cadre de G5 Sahel  au Mali, bon nombre des Maliens sollicitent de coopération militaire avec la Russie.

Il faut rappeler que  5.000 soldats français sont actuellement déployés pour combattre les groupes djihadistes, affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation de État islamique, dans le cadre de l’opération Barkhane au Mali.

Adama Konaté      

Source: L’Observatoire