Le parti de l’indépendance, de la démocratie et de la solidarité a tenu son 5émé congrès ordinaire le samedi 01 février dernier au mémorial Modibo Keita. La cérémonie était présidée par le constitutionnaliste  à la personne de Daba Diawara, en présence de Zoumana Sacko, ancien premier ministre,  du secrétaire général du parti, Sory Ibrahim Traoré  et des amis du parti.

 

Selon le président Daba Diawara, le 5émé congrès se tient dans un contexte difficile, pour le Mali et pour le parti. Pour lui la situation née de crise polico-institutionnelle qui secoue le Mali depuis le coup d’état du 22 mars 2012 continue de se dégrader dangereusement sur le terrain. Après Kidal, c’est le centre du pays qui connait des risques de déstabilisation avec les attaques terroristes récurrentes et des  conflits intercommunautaires. Des milices peulhs et dogons se sont constituées pour assurer la défense de leurs localités et la sécurité de leurs parents et biens à cause de l’absence des forces Armées et de  Sécurité  Nationales a-t-il souligné. Il a ajouté que le PIDS estime que le mandat de la MINUSMA est inadapté car il ne permet pas aux forces internationales de soutenir le Mali dans sa guerre pour recouvrer son intégrité. « Au lieu de cela, nous assistons à une stratégie de maintien de la paix » ; a-t-il affirmé. La complicité des rédacteurs des résolutions de l’ONU contre l’Etat du Mali peut être établie. Quant à l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, il n’a pas apporté de solution à la crise que connait notre pays. En effet, le PIDS, par devoir patriotique a informé l’opinion et les plus hautes autorités des dispositions dudit Accord qui sont contraires à notre constitution et à la forme unitaire de l’Etat. Par ailleurs le PIDS estime que le pays ne peut pas faire aujourd’hui l’économie d’une relecture de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. En effet, la réalité du terrain exige qu’elle doit être capitalisée et élargie  à de nouveaux acteurs apparus dans la crise. Il s’agit des groupes et milices armés qui doivent êtres encadrés pour appuyer l’Armée nationale dans sa mission de défense de l’intégrité du territoire et de la sécurité des biens et des personnes.

Pour le président Daba, la situation du parti est très difficile. Pour cela, il demande de doubler d’efforts et de rester fidèles aux orientations du parti. Afin de relever les défis majeurs auxquels le parti fait face aujourd’hui et d’apporter leur contribution à la reconstruction de notre pays. C’est seulement de cette façon que le parti continuera à gagner la confiance des masses et à exister pour le triomphe des idéaux des pionniers de l’indépendance.

Daouda Siaka BALLOSource

EchosMédias