Le président de la Plateforme pour le changement, Moussa Sinko Coulibaly a officialisé sa candidature pour Koulouba, le samedi 9 juin 2018, à Ségou. L’événement auquel nombre de ses alliés politiques ont pris part consacre un pas décisif de sa marche vers la conquête du pouvoir, après sa démission de l’armée et le lancement de son mouvement.

Moussa Sinko Coulibaly, dans sa déclaration, a promis d’être le candidat exemplaire qui incarnera «la transparence dans la gestion des affaires de l’Etat ». Il estime que sa candidature fait peur à ceux des Maliens qui profitent de la corruption, du népotisme et de l’impunité.

«Notre programme a comme priorité de défendre la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale, les intérêts suprêmes et les causes justes du pays, à commencer par le conflit du Nord, qui n’a que trop duré… », a déclaré le candidat.

La Cedeao forme les médias

A moins de deux mois de la présidentielle malienne, l’accompagnement de la Cedeao s’est traduit par le renforcement des capacités des médias et de la société civile via sa représentation spéciale au Mali. A cet effet, les 6 et 7 juin derniers, le Grand Hôtel de Bamako a abrité un atelier organisé par l’organisation sous régionale.  

Les deux jours de travaux ont été essentiellement consacrés aux règles et comportements professionnels des hommes de médias dans l’exercice de leur métier en période électorale. Les participants à l’atelier ont été ainsi sensibilisés sur les normes et standards de la CEDEAO pour les médias dans la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique de l’Ouest.

Pour qui votera Sabati 2012 ?

Le mouvement Sabati 2012 entend choisir son candidat pour la présidentielle du 29 juillet 2018 avant la fin de juin. Cette décision a été annoncée en conférence de presse le 11 juin par Moussa Boubacar Bah, président de Sabati 2012.

L’élu du cœur de Sabati 2012 devra être un candidat qui partage les valeurs (musulmanes et chrétiennes). « Il doit être aussi capable de résoudre les problèmes du Mali. Le pouvoir, ce n’est pas seulement les valeurs sinon on allait choisir un de nos imams ; Sabati ne regarde pas seulement la foi du candidat », a poursuivi Moussa Boubacar Bah.

Selon le président du mouvement, plus de 300 délégués venus des quatre coins du pays ont pris part à la conférence qui a mandaté le bureau national pour le  choix d’un candidat à la présidentielle de 2018. « Notre candidat pourrait gagner au premier tour ou être au second tour parce que nous pouvons mobiliser au moins 15% de l’électorat », a promis Bah.

La Rédaction

Source: L’ Aube