La 2ème Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de la Commune III a écouté mardi la défense dans l’affaire de piratage du compte tweeter de la présidence par l’ancien directeur de la cellule de Communication,  Tiégoum Boubèye Maïga. L’un de ses six avocats, Me Mamadou Camara revient sur la journée de Mardi.

“Ce matin (Ndlr : Mardi), devant la 2ème Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de la Commune III, nous étions sept avocats à défendre Monsieur Tiégoum Boubèye Maïga, poursuivi pour “accès frauduleux à un système d’information” et “introduction frauduleuse” de données dans un système d’information (Entendez système informatique). Pour faire court, on reproche au journaliste d’avoir piraté le compte Twitter de la présidence de la République, à travers la publication d’un post critiquant la décision prise par le Président américain Trump d’éliminer physiquement un responsable militaire iranien…
Les débats ont essentiellement tourné autour de la question de savoir si les deux infractions reprochées au prévenu étaient constituées dès lors que c’est par erreur qu’il s’est retrouvé sur le compte Twitter de la présidence plutôt que sur son propre compte twitter. Naturellement, pour la défense de notre client, nous avons mis en exergue les faiblesses criardes de l’accusation qui n’a, en aucun moment des débats, pu rapporter la preuve de l’accès et de l’intrusion frauduleux reprochés à l’ancien chef de la Cellule de communication de la présidence. Nous en avons tiré les conséquences en demandant pour notre client la relaxe pure et [} simple. Lire la suite sur aumali….

 

O.D.

Source: l’indicateur du renouveau