Le 1er tour des élections législatives se tiendra le 29 mars prochain et le second tour est prévu pour le 19 avril 2020. Une autre élection financée totalement par le budget national après celle du Président de la République.

Prolongé de 6 mois à deux reprises, le mandat des députés prenait fin constitutionnellement le 31 Décembre 2018 passé.  Longtemps critiquée, cette prolongation avait suscité des grincements de dents chez beaucoup de maliens et d’acteurs de la scène politique.

Après la rencontre du cadre de concertation avec les partis politiques tenue le 21 janvier 2020, la nouvelle tomba à l’issue du conseil des ministres du mercredi, 22 Janvier 2020. Ce cadre avait regroupé  d’autres acteurs impliqués dans le processus électoral.

Les préoccupations des responsables des partis politiques sont portées sur la problématique de l’absence de l’administration sur l’ensemble du territoire national, le problème sécuritaire avec le déficit d’effectif des forces Armées Maliennes (FAMAS) pour sécuriser l’ensemble du territoire national, la représentation des maliens de la Diaspora à l’Assemblée Nationale, entre autres défis évoqués.

Par rapport au point consacré à la question sécuritaire, les avis demeurent partagés même si le ministre de l’administration territorial Boubacar Alpha Bah rassurait en ces termes « Nous avons échangé sur tous les problèmes qui préoccupent la nation, à savoir la nécessite d’aller aux élections en réunissant le maximum de condition sécuritaire »

«Le 02 mai 2020, le Mali doit avoir une nouvelle Assemblée Nationale fonctionnelle. Il a signalé que le Collège Électoral doit être convoqué au moins 60 jours avant les élections. Pour lui, il faut que tout le monde se donne la main pour que le Mali puisse avoir une nouvelle Assemblée Nationale, le 02 mai 2020.»

La question de la tenue du scrutin  sur l’ensemble du territoire national est le souhait ardent de tous les acteurs en particulier certaines franges des mouvements signataires qui semblent déjà se désolidariser de ce processus de renouvellement de l’Assemblée Nationale.

Il est à rappeler que l’Etat malien consent d’énormes efforts à pouvoir organiser ces scrutins. Ce qui va couter la somme de 16 milliards de nos francs au budget national, seul bailleur de ces élections.

Badara Alou

Source: Journal Ciwara Info-Mali