Dans la floraison de candidatures pour les législatives du 29 mars en Commune IV avec 30 listes, celle de Yéléma formée de Moussa Mara et Assane Sidibé attire le plus l’attention de plus d’un. La raison en est que ces deux candidats ont un parcours atypique dans leur ascension politique dédié exclusivement à l’émergence de leur commune qu’ils promettent d’aider par la création d’un fonds de solidarité avec leurs primes et salaires de député une fois élus.

Dans leur profession de foi pour la course à l’Assemblée nationale, Assane Sidibé et Moussa Mara s’engagent à réaliser des actions de développement dans leur circonscription, d’être au plus près de leurs mandants en les recevant au moins une fois par semaine, leur rendre compte régulièrement de leurs actions à l’Hémicycle. Comme élément fondamental de leur détermination à aider la Commune IV, les deux candidats une fois élu, promettent de créer une caisse ou fonds de solidarité où ils déposeront chaque mois une partie de leur salaires et indemnités de député. Un bon pactole pour développer la Commune IV au bout de cinq ans de législature.

Assane Sidibé, président de la Platte forme d’associations « Sauvons le Mali », adjoint au maire de la Commune IV, opérateur économique, membre du parti Yéléma et son colistier Moussa Mara, (président de Yéléma), ancien maire de la Commune IV et ancien Premier ministre, sont deux personnalités influentes de la Commune IV. En dépit de leur jeunesse, ils sont parvenus tous les deux à tisser depuis plusieurs années, un faisceau de confiance et de relation bâti sur l’estime de la population. Ils ont tous les deux commencé leurs activités politiques non pas dans les basques d’un parti politique, mais en créant de leurs propres mains des mouvements associatifs, partis presque de rien.

Moussa Mara a commencé à tisser sa toile entre la fin des années 90 et le début des années 2000. Son combat était de se battre aux côtés des populations démunies dans des quartiers défavorisés de Djicoroni Para, Taliko, Tchètchéni, Sébénikoro, Sibiribougou, Kalabambougou, etc. Avec l’aide des organisations de jeunes, de femmes, les associations de M. Mara creusaient par-ci des égouts, des forages d’eau potables, créaient par-là des écoles pour des enfants dont les parents n’avaient aucun moyen de prendre en charge leur scolarité ou installaient des lampadaires. Ce sont ces mêmes associations qui ont donné naissance au parti Yéléma. Celui-ci émerge aujourd’hui sur le toit de la Commune IV où il contrôle la mairie depuis 15 ans. Déjà en 2007, Moussa Mara était à deux doigts d’être élu à l’Assemblée nationale contre la liste conduite par le président IBK.

Assane Sidibé s’est bâti une réputation d’homme au service de la Commune IV au fil des années. Toutes ses actions ont pris corps dans la même moule du mouvement associatif, cela depuis plus de 7 ans, à travers le Collectif Action-Vérité (CAV) créé en 2013. Celui-ci a donné naissance quelques années plus tard en 2016 à la Platte forme d’associations « Sauvons le Mali ». Opérateur économique œuvrant dans l’affichage de panneaux publicitaires, adjoint au maire de la Commune IV et militant à part entière de Yéléma, il a lui aussi choisi de servir la cause de la population de la Commune IV. Sans contre partie aucune. Ses activités de développement touchent plusieurs domaines comme la restauration des voies de circulation dans des quartiers défavorisés. Pour cela, il s’est équipé sur fonds propres d’engins comme les gradeurs, les engins de terrassement, des camions d’assainissement, entre autres. Des populations ont bénéficié des centaines de forages d’eau, de lampadaires sans compter des corbillards mis à la disposition de certaines mosquées et d’autres gestes de bienfaisance pendant le mois de ramadan et les fêtes de tabaski ainsi que la recherche d’emplois pour des jeunes diplômés de la Commune caque fois que l’occasion s’est présentée.

Abdrahamane Dicko

Source: Mali tribune