Ouagadougou, la capitale burkinabé accueille, ce vendredi, le sommet du G5 Sahel consacré à la production énergétique suivi, samedi, du Sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur les questions de sécurité, auxquels prend part le président Ibrahim Boubacar Keïta, a appris l’AMAP, de source officielle malienne.

 

La production énergétique sera au coeur des discussions entre les chefs d’Etat et les responsables de la Banque africaine de développement (BAD). Dans ce cadre, le président de l’institution financière africaine, Dr Akinwumi A. Adesina, fera une présentation de son initiative “Desert to power” dans le Sahel.

Samedi, se tiendra le sommet extraordinaire de la CEDEAO consacrée à la lutte contre le terrorisme. Une rencontre de haut niveau qui intervient alors que le Burkina Faso se trouve secoué par une série d’attaques terroristes ayant visé les Forces armées et de securité ainsi que les civils. Le Mali et le Niger sont, également, victimes d’attaques menées par les terroristes et autres groupes criminels.

Cette journée sera très chargée pour les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO. Après un  petit-déjeuner de travail à l’hôtel Laïco de Ouaga 2000, Ibrahim Boubacar Keita et ses pairs se rendront dans la salle des Banquets de Ouaga 2000 pour l’ouverture du Sommet qui sera marquée par les discours du président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, du président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré dont le pays assure la présidence tournante de l’organisation sous régionale, et du président nigérien, Issoufou Mahamadou, président en exercice de la CEDEAO.

Après l’ouverture, les chefs d’Etat se réuniront, ensuite, à huis clos sur la lutte contre le terrorisme. Le huis clos sera suivi d’une cérémonie de clôture etun point de presse animé, conjointement, par les présidents du Burkina et du Niger.

Ce sommet devrait préparer l’élargissement du G5 Sahel à l’ensemble des pays de la CEDEAO car le terrorisme menace de s’étendre aux pays qui en étaient jusque-là épargnés. Cette initiative sera peaufinée lors du rendez-vous de Ouagadougou avant d’être présentée à l’Assemblée générale des Nations unies prévue à la fin de ce mois de septembre, à New York.

Les pays d’Afrique de l’Ouest espèrent, ainsi, attirer davantage l’attention de la communauté internationale sur la nécessité d’une mobilisation plus accrue pour faire face à l’expansion du péril terroriste sur le continent.

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(AMAP)