C’est la préoccupation majeure qui ressort de la visite du maire d’Angers, Christophe Dechu . À la tête d’une forte délégation, l’édile français a séjourné à Bamako jusqu’au 14 avril dernier. Pour la circonstance, il a eu jeudi dernier des échanges avec son homologue, le maire du District de Bamako, Adama Sangaré, en présence des maires des six communes du District.

Les deux parties ont eu une séance de travail à la mairie du District de Bamako. Il ressort de rencontre que l’objectif de la visite de Christophe Dechu est d’évaluer le partenariat Bamako-Angers afin de dégager des perspectives répondant aux réalités des deux entités. Il s’agit aussi de donner une meilleure lisibilité et visibilité aux actions de la coopération aussi bien à Angers qu’à Bamako, et de permettre à la ville d’Angers et à Angers Loire Métropole en lien avec la ville de Bamako d’engager de nouveaux cycles de projets. .
Selon Christophe Dechu, venir maintenant au Mali et être aux cotés des élus communaux et le maire du district de Bamako, est une façon de manifester l’amitié angevine à l’endroit du Mali dans des moments difficiles. Mais aussi de manifester une espérance commune et la détermination d’Angers à continuer à travailler avec la ville de Bamako.
« Le jumelage Bamako-Angers est plus qu’un jumelage, c’est une fraternité qui existe depuis 44 ans entre les deux villes qui appartiennent à la même famille : l’humanité. Des milliers de Maliens sont passés à Angers soit pour des études, soit pour des compétitions sportives », s’est-t-il réjoui.
Très reconnaissant, le maire du district de Bamako, il a souligné que la Maison du partenariat est un élément des fruits de notre jumelage car au fil du temps, les rencontres et les projets engagés ont contribué à l’amélioration du cadre de vie et du bien-être des citoyens de Bamako.
Adama Sangaré va plus loin : «Ce jumelage force le respect et l’estime. Il est exemplaire et inspire beaucoup de villes à travers le monde». Pour lui, la maturité et l’évolution de la coopération Bamako-Angers impose de rénover et de revisiter les axes de coopération pour mieux les adapter aux réalités nouvelles des villes respectives, mais aussi de mutualiser les efforts.
Mahamane Maïga

 

Source: lejecom