domaines à la Compagnie malienne pour le développement du textile (CMDT), les choses sont en stand by pour des raisons inconnues. Le cabinet de recrutement SAER chargé de faire le travail clame avoir remis à la CMDT la liste des retenus. Au département des ressources humaines de celle-ci, on signale que les résultats sont pour bientôt.

Il y six mois, la Compagnie malienne pour le développement du textile lançait un appel à candidature pour le recrutement des techniciens en électro mécanique, en mécanique générale, froid et climatisation. Pour cela, la Société africaine d’emploi et de recrutement (SAER) a été choisie pour mener à bien ce processus.

Sept mois après les épreuves écrites et orales, rien ne se dessine à l’horizon et les candidats sont impatients. Le doute s’est installé dans la tête de beaucoup des candidats pour qui n’ignore pas le trafic dans le recrutement aujourd’hui dans nos structures.

Déjà au niveau du bureau SAER, on signale avoir fini avec la sélection et avoir déjà tout mis à la disposition de la CMDT. Une grosse erreur de cette grande société de recrutement qui devrait d’abord communiquer les résultats aux candidats qui ont passé au concours, au lieu de réserver la primeur à la CMDT.

D’ailleurs du côté de la CMDT, il est difficile de trouver un interlocuteur fiable car nous ne sommes pas parvenus à mettre la main sur son responsable des ressources humaines. Mais déjà, certains croient que les politiques se sont invités dans la danse, histoire de recruter certains de leurs proches. Ceci avec la complicité de certains cadres de la CMDT.

Vont-ils arriver à  leur fin ? On ne saura le dire, mais une évidence : les candidats à ce concours se préparent activement pour lever le voile sur la mascarade qui pointe à l’horizon.

LA MALIENNE DE L’AUTOMOBILE VICTIME DE VOL : Les auteurs arrêtés par la police du 6ème arrondissement

Il  aura fallu  quelques jours  pour les éléments de la brigade de recherche du commissariat  de police du 6ème arrondissement de Bamako  pour mettre le grappin sur ces hommes  qui avaient (presque) déjà réussi leur coup après avoir volé et vendu vile prix  un produit très cher  de la société vente d’automobiles ‘‘La malienne de l’automobile’’. 

Le produit  en question  est une carrosserie remorque (voir photo) d’une valeur de 54 millions Fcfa tel que notifié par la société ‘‘La malienne de l’automobile’’. Mais, a-t-on appris, les voleurs avait vendu le produit à leur receleur à la somme de 5 millions FCFA.  Comment ?

Un certain Mamadou SOUMANO et deux de ses complices, Issouf DEMBELE et Balladjan SAMABALY, avaient longtemps constaté cette  carrosserie qui n’avait bougé de sa place depuis près d’une année dans une rue au quartier  Djélibougou, en commune I.  La carrosserie, bien entendu, appartient à la société ‘’La Malienne de l’Automobile’’ qui, pour manque de place stationnement chez elle,   l’avait conduite dans cette rue non loin de leur parking en attendant d’avoir un acheteur.

Mais pour le nommé Mamadou SOUMANO et ses complices,  il s’agissait d’un produit volé et abandonné par d’autres voleurs. Donc, pour eux il fallait trouver une solution à la ‘‘chose’’. Ils décident  alors  de vendre la casserole et  informent un autre complice, un certain Mohamed LAH, tristement  célèbre dans ce domaine. Ce dernier mettant toutes ses compétences en jeu parvient avec d’autres complices à conduire la casserole dans un garage (pour ce faire il suffit d’amener la cabine détaché d’une autre remorque).   De là, un preneur est trouvé  et achète le produit de 54 millions à 5 millions FCFA. Son  nom est Kassim KEITA connu dans la commercialisation de  ces types d’engin. Après son arrestation il a indiqué à la police que  ceux qui lui ont vendu le produit, ont indiqué  que  c’était une propriété du père  de l’un d’entre eux qui vit au Maroc. Trop louche ! L’autre péché de M. Keita  a été d’avoir accepté d’acheter la marchandise sans aucun document ni certificat de vente.

Les nommés Saouti NANAKASSE, Mamadou SOUMANO et Kassim KEITA sont désormais tous aux arrêts  pour vol, complicité de vol. Les autres complices sont en fuite. Ils ont été interpellés grâce à la vigilance d’un citoyen qui avait pris le soin de relever le numéro d’immatriculation du véhicule qui a transporté les présumés auteurs sur les lieux. Et sur dénonciation de ce dernier auprès de la malienne de la malienne de l’automobile que la direction commerciale

Cette société a introduit une plainte  le 26 janvier Et le 29 janvier, soit 3 jours seulement,  les présumés auteurs ont fait l’objet d’une procédure transmis au parquet de la Commune I.

De sources policières la malienne de l’automobile demande des dommages et intérêts évalués à près de deux dizaines de millions. On avait déjà commencé à détacher la marchandise volée.

La Sirène