Les forces de l’ordre ont dispersé, mercredi matin, des manifestants nocturnes qui avaient prolongé un rassemblement organisé la veille par l’opposition pour la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta.

“C’est à 07H45 (locales) que nous avons été gazés. Certains mangeaient, d’autres faisaient leur toilette. Des femmes servaient des plats à nos leaders”, a déclaré Aminata Diallo, 19 ans, une partisane du mouvement dit du 5 juin qui réclame le départ du président Keïta au pouvoir depuis 2013.”C’est une provocation du régime. Nous avons montré que le peuple est mobilisé et que nous sommes pacifiques. Les jets de grenades lacrymogènes ne vont pas nous décourager”, a déclaré Nouhou Sarr, un des manifestants avaient décidé mardi soir de passer la nuit sur la place de l’Indépendance, au centre de Bamako, après le rassemblement à l’appel du Mouvement dit du 5 juin, jusqu’au départ du président Keïta. Les manifestants nocturnes ont été estimés à des milliers par des responsables du mouvement de contestation. Ils ont été dispersés par les forces de l’ordre avec des éléments de la police, de la gendarmerie et de la garde nationale (une unité de l’armée).

Ségou :

Attaque contre des véhicules

Une dizaine de véhicules composés de cars de transport en commun et de voitures personnelles ont été la cible d’une attaque à Siribougou, à une vingtaine de kilomètres de la ville de Ségou. L’incident s’est déroulé, le mardi dernier aux environs de 22h30mn. Selon des témoins, les assaillants ont dépouillé les passagers de leurs argents et autres biens. Mais l’on ne déplore aucune perte en vie humaine ni de blessé. Pour rappel, l’incident de ce mardi est le 3ème braquage sur ce tronçon en un mois.

 Ansongo :

Trois minibus braqués

Trois minibus en partance à la foire hebdomadaire d’Ansongo ont été braqués par six hommes armés non identifiés hier à Lellehoye. Selon les sources locales, les passagers ont été dépouillés de tous leurs argents et téléphones portables. Au même moment, un autre groupe de braqueurs ont attaqué un camion remorque, indiquent les mêmes sources. Le bilan fait notamment état d’un blessé grave.

Kimparana :

Un gendarme et un garde pénitentiaire tués

Un gendarme et un surveillant de prison ont été tués dans la nuit de lundi à mardi dans deux attaques contre une prison et une gendarmerie dans le Centre du Mali, une zone théâtre de récents assauts attribués aux jihadistes, a-t-on appris mardi de source judiciaire. “Il y a eu une attaque d’un groupe armé dans la nuit du 10 au 11 août à Kimparana. La brigade de gendarmerie et la prison ont été ciblées. Bilan : deux morts, un gendarme et un surveillant de prison”, a annoncé mardi à l’AFP Dramane Diarra, procureur du tribunal de Grande instance de Koutiala. Kimparana, qui dépend juridiquement de Koutiala, est une localité située dans le cercle de San, dans la région de Ségou (centre). La brigade de gendarmerie de Kimparana a été “incendiée”, a dit le procureur Diarra. “Cinq détenus se sont évadés” lors de l’attaque de la prison, a-t-il ajouté, sans plus de détails sur cette attaque. Le calme est revenu. Les militaires maliens (sont) là en masse. Nous souhaitons qu’ils nous sécurisent plus”, a affirmé mardi un notable de Kimparana.

Kimparana :

Calme relatif après l’attaque

La situation est calme à Kimparana dans le cercle de San, après les attaques contre le poste de gendarmerie et la maison d’arrêt. L’incident s’est déroulé dans la nuit de lundi 10 août 2020. Le bilan fait état de 2 morts dont un gendarme et un surveillant de prison. Selon les témoins, les assaillants sur une dizaine de motos et dans un véhicule pick-up ont commencé par la maison d’arrêt où ils ont tiré sur un surveillant de prison. Après, les prisonniers ont profité de la situation pour s’évader.

Goundam :

Inondation a Tonka

Inondation à Tonka, dans le cercle de Goundam, plusieurs maisons se sont effondrées, le mardi dernier, suite à une forte pluie dans la localité. Celle-ci a enregistré 66 millimètres de pluie selon les autorités locales. Face à cette inondation, la population sollicite l’aide des autorités et des organisations humanitaires.

Niger :

Attaque dans le village de Kouré

Huit personnes – six Français, dont des salariés de l’ONG humanitaire Acted, et deux Nigériens – ont été abattues, dimanche 09 août, au cours d’une embuscade à Kouré, situé à une soixantaine de kilomètres de la capitale nigérienne, Niamey. Le village est le dernier sanctuaire des girafes peralta de la planète. L’identité des assaillants reste un mystère.

Une source locale a indiqué à l’AFP que « l’attaque a eu lieu vers 10h 30 GMT […] La plupart des victimes ont été abattues par balles et une femme qui a réussi à s’enfuir a été rattrapée et égorgée ». Les assaillants « sont venus à motos, à travers la brousse, et ont attendu l’arrivée des touristes », a-t-elle ajouté.

Pour rappel, la circulation des motos dans la région de Tillabéri, où se trouve le village de Kouré, a été interdite pour contrer les attaques des djihadistes, dont c’est le moyen de transport privilégié.     Sur Twitter, le président nigérien Mahamadou Issoufou a condamné « une attaque terroriste lâche et barbare ». A l’issue d’un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron, les deux chefs d’Etat ont rappelé « leur détermination à poursuivre la lutte en commun contre les groupes terroristes au Sahel demeure intacte ».Un conseil de défense, présidé par le président Macron, se tiendra mardi sur la base des informations recueillies lundi, a ajouté l’Elysée dans un communiqué. Kouré est située avec Niamey, Tahoua et Zinder dans la seule zone du Niger, classée orange par le Quai d’Orsay qui déconseille de s’y rendre, « sauf raison impérative ». Le reste du pays est en rouge.

Rassemblées par la Rédaction

Source: Journal l’Aube-Mali