Après avoir participé à l’atelier de validation des Termes de référence  du Dialogue national inclusif, le président du Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM), Mohamed Cherif Haidara, a, lors  d’un point de presse tenu le  mardi 17 Septembre 2019, a fait la restitution devant la presse. L’occasion pour lui de revenir sur les propositions faites  par le CSDM dans le cadre du Dialogue national inclusif.

 

Le Conseil supérieur de la diaspora malienne de Cherif Mohamed HAÏDARA n’est allé bredouille  à l’atelier de validation des Termes de référence du Dialogue national inclusif. Il est allé avec plusieurs propositions en  faveur des Maliens en général, ceux installés à l’étranger, en particulier.  Selon son président, le CSDM a fait des propositions concrètes pour l’intérêt de tous. Elles sont, aux dires du conférencier, entre autres : l’inscription d’une Loi dans la  Constitution afin de permettre aux Maliens  établis à l’étranger d’avoir leurs députés au sein de l’Assemblée nationale ; la création d’une banque d’Investissement avec un capital de 100 à 200 milliards qui favorisera l’environnement entrepreneurial,  gage de création d’emplois et de lutte contre la fuite des cerveaux ;  la création d’une usine de fabrication de Bazin au Mali pour créer de l’emploi et retenir les 60 à 65 milliards de FCFA que le Mali débourse pour l’importation du Bazin ; le changement de la politique de gestion des ressources naturelles ; la création d’un code d’Investissement pour la Diaspora afin d’attirer les expatriés à venir investir au Mali et les protéger dans ce processus ; la prise des mesures accompagnatrices sûres pour l’accueil et l’insertion des Maliens de la Diaspora après leur retour ; la participation  de la diaspora dans la prise des décisions concernant la gestion du pays…Pour Cherif Mohamed HAÏDARA, ce Dialogue national inclusif est une opportunité à saisir pour que les gouvernants prennent en compte les préoccupations des Maliens de l’extérieur. C’est d’ailleurs pourquoi, le CSDM, engagé pour le bonheur des Maliens établis à l’étranger, se bat afin que ses propositions soient acceptées lors de ce dialogue.  Il a, ainsi, appelé toute la diaspora malienne à prendre part à ce dialogue  qui, selon lui,  est un cadre de concertation entre les fils et filles du Mali pour débattre des grandes questions qui minent le Mali.

Le président du CSDM a profité de ce point pour remercier  les membres du Triumvirat et de tous ceux et celles qui contribuent au dialogue. Il a aussi prié pour la  paix et la cohésion sociale au Mali.

Il faut rappeler que le Conseil supérieur de la diaspora malienne a joué un rôle prépondérant dans la décrispation du climat politique au Mali.

Boureima Guindo

Source : Le Pays