La cohabitation est devenue compliquée à l’Hémicycle. De plus en plus, une partie des élus nationaux invite ceux issus des localités au cœur du conflit à rendre le macaron : ce qu’ils n’entendent pas de cette oreille.

 

En cette fin de mois de juin, les salaires sont enfin tombés à Bagadadji. Alors que les dotations en carburant ont pris forme, l’atmosphère n’est pas au beau fixe. La dissolution de l’Assemblée Nationale commence à avoir des traces car l’union n’est pas totale. A travers une résolution, le Président de l’Assemblée Nationale, Moussa Timbiné, condamnait cette éventualité. Il est parti jusqu’à dire que les partielles ne sont valables qu’en cas de décès. L’élu de la commune 5 enfoncera le clou en indiquant que la décision finale de la Cour Constitutionnelle ne peut être revue. Mise en garde sera faite par le successeur d’Izak Sidibé de ne pas mettre les députés dos à dos.

C’est pourtant bien ce qui se passe. Si au début les parlementaires minimisaient la grogne, l’ampleur du M5 de par ses ralliements au fil des semaines a fini par faire tache d’huile. Certains ignorent de quoi sera fait demain et font acte de présence à l’Hémicycle la peur au ventre. Une majorité qui était discrète au départ, a fini par s’afficher et demander une chose : la tenue de partielles. Autrement dit, reprendre les députations dans les lieux à la base du litige. Une autre tendance de députés est plus radicale avec une demande sèche : que les élus mal élus démissionnent. Autant (…)

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Bamoisa

NOUVEL HORIZON