Entre les lignes primordiales tracées par les concertations nationales sur la transition la mise en place d’un Président de la transition, un Conseil National de transition et un Gouvernement d’au plus 25 membres.

 

Les conclusions de la concertation nationale balisent le terrain pour une transition qui pourra être dirigée soit par un civil ou un militaire. De quoi sonner la révolte chez le M5 qui se démarque du document.

 

Après trois jours d’échanges, parfois houleux, la concertation nationale a pu élaborer une feuille de route de la charte de transition. Le document final fixe à 18 mois la durée de transition.

Les pourparlers inter maliens ont abouti à la conclusion de créer des organes à savoir  un Président de la transition, un Conseil National de transition et un Gouvernement.

Pour la gestion de cette transition, les participants ont donné le quitus à un collège de désignation mis en place par le CNSP pour le choix du président de la transition et son Vice-président.

Un autre axe important concerne la mise en place d’un Gouvernement. Celui-ci dirigé par un Premier ministre nommé par le Président de la transition ne devra pas excéder 25 membres.

 

Quant au Conseil National de transition, l’organe législatif de la transition,  il devrait être composé de 121 membres issus de toutes les sensibilités du Mali.

A l’instar des députés, une amnistie sera accordée aux membres du CNSP, la junte au pouvoir.

 

Cependant, ces grandes lignes n’ont pas suscité l’adhésion de certains acteurs du M5-RFP notamment certains vétérans de la démocratie malienne, Dr Choguel Kokala Maïga et Mme Sy Kadiato Sow.

 

C.A et A.M.C.

Source : L’Observatoire