La première section du parti du « château d’eau », le Mouvement Pour le Mali (MPM), a été mise en place ce samedi 16 mars dans la commune IV du district de Bamako. Le tout nouveau bureau de la première section du MPM, composé de 31 membres, a à sa tête madame DIAWARA Coumba Cheick.

Le jeune parti, Mouvement Pour le Mali, poursuit son implantation sur l’arène politique du Mali. Après la première rentrée politique tenue le 19 mai 2018 à Mopti, la première section a vu le jour ce week-end, à Lafiabougou.

Très fier de cette mise en place, le président du parti, l’honorable Hady Niangadou a félicité les militants de ladite section. « Félicitation pour la mise en place de la section de la commune IV. Nous sommes fiers de vous, le parti vous demande de doubler d’effort et d’ardeur pour maintenir ce cap », a laissé entendre le député élu en commune II de Bamako.

Avant de décrire la vision du parti, le président Niangadou a d’abord rappelé la position du parti sur l’échiquier national. « Hier c’était la CMP, aujourd’hui c’est EPM. Au regard de ce contexte, certains nous étiquettent d’être à la majorité, d’autres pensent que le MPM lorgne du côté de l’opposition. Nous leur ferons savoir que nous œuvrons pour le Mali », précise le président.

Il ajoute que toutes les actions qu’ils posent sont pour le Mali. « Notre vision sur le Mali est de permettre aux Maliens de penser et d’agir par eux-mêmes sur la base de nos valeurs séculaires et sociétales », affirme-t-il.

Pour le président du MPM, il est temps que les politiciens mettent la patrie au-dessus de tout. A cet effet, il les invite à sortir de la diversion. « Les responsables politiques que nous sommes, sortons de la diversion, voyons le pauvre paysan, éleveur et pêcheur au fond du Mali. Il faut du courage pour avancer, mais pour le Mali aucun sacrifice n’est de trop », affirme-t-il.

Aux militants du MPM en particulier et à tous les responsables politiques en général, Hady Niangadou a demandé de mettre tout en œuvre pour donner un bon exemple une fois la confiance placée en eux, car la population malienne a souffert de manipulations politiques, de mensonge, etc.

Oumar SANOGO

Le Démocrate