Il est sans conteste le meilleur ministre de la République en activité ; d’autres diront de l’ère démocratique tout court. Ceux qui ont côtoyé le jeune « Alou » Konaté au début des années 60 à Bandiagara (où son père Harouna Konaté servait à la Brigade territoriale de la Gendarmerie avant d’être muté à Niono) ne sont point surpris du destin de ce brillant élève qui décrocha avec brio dans la capitale des falaises dogon le Diplôme d’Etudes fondamentales (DEF), Session de juin 1966. Ses promotionnaires du second cycle de Bandiagara, du lycée Askia Mohamed et de l’ENSUP parlent de Hamadoun Konaté comme d’un apprenant taciturne mais véritable bourreau des notes. Ces traits de caractère, le ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire les garde intacts, comme partout où il est passé durant sa carrière professionnelle. Sa devise : EFFICACITE DANS LA DISCRETION.

 

Hamadoun Konaté détient les clés de la réussite : le TRAVAIL. Et il en use à bon escient. Raison de son maintien dans le gouvernement depuis le 8 septembre 2013. Les Maliens constatent et témoignent aisément qu’il est l’un des rares ministres à n’avoir jamais été impliqué dans un quelconque scandale ou fléau de magouille, corruption, détournement de deniers publics, favoritisme et népotisme. Mêmes ses adversaires voire ennemis le respectent tant le ministre Konaté incarne les valeurs requises à la gouvernance publique de la portion de missions qu’il détient.

Né le 4 juin 1950 à Dakar (Sénégal), Hamadoun Konaté (après le DEF) effectua ses études secondaires au lycée Askia Mohamed de Bamako. Après le baccalauréat en série philo-langue obtenu en 1969, il est orienté à l’Ecole normale supérieure (ENSUP), toujours à Bamako. Ses études supérieures seront sanctionnées d’une maîtrise en Philosophie.

Hamadoun Konaté est également détenteur d’un doctorat de 3è cycle en anthropologie médicale, d’un certificat en nutrition appliquée et en management des programmes sociaux.

Il a une riche carrière professionnelle  derrière lui. Il fut entre 1980 et 1991, le directeur des Affaires sociales, chargé de programmes à l’UNICEF et Coordonnateur des programmes de recherche sur les politiques sociales en Afrique de l’Ouest et du Centre pour le compte du CRDI.

Hamadoun Konaté a été également Chef adjoint de la Coopération luxembourgeoise, poste qu’il occupait jusqu’à sa nomination dans le premier gouvernement d’Ibrahim Boubacar Kéïta et Oumar Tatam Ly comme ministre du Travail et des Affaires sociales et humanitaires.

Depuis, grâce à ses actions, Hamadoun Konaté a été systématiquement reconduit dans le gouvernement au gré des remaniements et conserve toujours les segments du Social et de l’Humanitaire : Décret N°2013- 721/PRM du 8 septembre 2013 (Ministre du Travail et des Affaires sociales et humanitaires, 15è personnalité), Décret N°2014-0250/p-RM du 11 avril 2014 (Ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord (8è personnalité), Décret no 2015-0003/P-RM du 8 janvier2015 (même poste, même rang), Décret N°2016 – 0022/P-RM du 15 janvier 2016 (2ème personnalité du gouvernement), Décret N°2016 – 0510/P-RM du 07 juillet 2016 (Ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, 5ème personnalité) et Décret 2017-0320/P-RM du 11 avril 2017 (même poste, 9ème personnalité).

Durant ces quatre dernières années, Hamadoun Konaté a fait passer en Conseil des ministres plusieurs dossiers qui font le bonheur de millions de Maliens dans les domaines social et humanitaire. Parmi les plus significatifs, il faut noter le projet de loi portant code de pensions des fonctionnaires, des militaires et des parlementaires ; un projet de décret fixant les modalités d’application de la Loi n°2016-058 du 27 décembre 2016 instituant les pupilles en République du Mali ; un projet de décret fixant le cadre organique de la Direction nationale du Développement social ; un projet de décret portant approbation de la Politique nationale de Protection sociale au Mali et le Plan d’Actions de la protection sociale 2016-2018 ; un projet de décret portant modification du Décret n°03-482/P-RM du 17 novembre 2003 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement du Centre national d’Appareillage orthopédique du Mali (CNAOM) ; un projet de décret portant modification du Décret n°02-287/P-RM du 30 mai 2002 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’Observatoire du Développement humain durable et de la Lutte contre la Pauvreté.

Si nous consacrons un dossier spécial aux actions du ministre Konaté, c’est pour permettre aux Maliens de tous bords et à la communauté internationale d’avoir une idée du travail de titan que ce technocrate hors pair abat en faveur de ses compatriotes en situation difficile et pour le retour de la paix définitive au Mali (Cf. nos articles et photos en pages 1, 3, 4, 5, 6, 7 et 8).

Sékou Tamboura

 

2013-2016 : REALISATIONS TOUS AZIMUTS

Avec Hamadoun Konaté, ce sont les résultats qui parlent. Et rien d’autre. Dans ce cadre, la période allant de 2013 à 2016 constitue un repère significatif dans le bilan global du ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire. Les lettres et les chiffres !

Ministre technocrate, Hamadoun Konaté n’a pas perdu du temps face à l’ampleur de la mission à lui assignée par le président Ibrahim Boubacar Kéïta. Avant que le volet Reconstruction du Nord ne soit amputé du département de la Solidarité et de l’Action humanitaire, le ministre Konaté avait déjà engrangé des acquis qui en disent long sur son statut de bourreau du travail. Sur la période susmentionnée, son département a cartonné.

Ainsi, dans le cadre du renforcement institutionnel, on note l’existence de nombreux acteurs nationaux et internationaux dans la mise en œuvre des réponses humanitaires, ainsi que l’élaboration d’une Politique nationale de l’Action humanitaire. Des actions de plaidoyer sur les réponses à apporter à la situation humanitaire ont été réalisées par le département ministériel et la coordination humanitaire des Nations Unies auprès des organisations internationales et sous-régionales des représentations diplomatiques des pays (Afrique du Sud, Algérie). Elles ont permis la mobilisation de ressources financières et l’acquisition des vivres et des non-vivres et la réactivation du dossier d’installation des entrepôts humanitaires de la CEDEAO au Mali.

Concernant le volet planification, les actions réalisées ont porté sur  le Plan d’action 2014 pour la préparation aux inondations, l’élaboration du plan d’action humanitaire, la stratégie nationale pour l’encadrement, le retour et la réinsertion socio-économique des PDI, des rapatriés et des réfugiés.

Concernant le volet intervention opérationnelle, les actions réalisées ont porté sur la mise en œuvre d’un programme d’urgence axé sur l’amélioration de la desserte en électricité par l’énergie solaire, la réparation des dégâts causés sur les infrastructures de santé et de l’éducation qui combineront une intervention d’entrepreneurs locaux et une utilisation des jeunes sous la forme de chantier à Haute Intensité de Main d’œuvre (Himo), de même que le soutien à la mobilisation des femmes pour la consolidation de la paix.

On peut également noter  le renforcement de la collecte et de la compilation des données sur les Personnes déplacées internes (PDIs) avec les acteurs humanitaires (OIM et UNHCR), pour le suivi des mouvements et les besoins des PDIs, l’assistance aux populations victimes de catastrophes naturelles et anthropiques par la fourniture des vivres et non vivres et l’octroi des frais de location. Il en est de même de la mise en œuvre d’un programme de distribution des vivres aux populations des zones du Nord et celles identifiées vulnérables à l’insécurité alimentaire, la facilitation du retour des personnes déplacées internes avec l’appui des partenaires humanitaires, l’organisation des visites d’échanges et l’évaluation des besoins avec les populations restées sur place dans les zones du Nord, sans oublier l’accueil et l’encadrement des Maliens rapatriés des pays africains avec les signatures d’un Accord Tripartite Gouvernement-UNHCR-Niger pour la facilitation du retour des refugiés vivant au Niger et au Burkina Faso.

Par rapport au volet Renforcement des capacités nationales, il y a eu la formation d’une trentaine  de responsables nationaux des niveaux central et régional sur la réponse aux urgences et aux catastrophes, l’assistance technique aux Directions nationales et régionales du Développement social et de l’Economie solidaire des zones du Nord par la mise à disposition des experts de la CEDEAO.

Le volet Coordination s’est renforcé avec la mise en place d’une rencontre hebdomadaire Ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction des Régions du Nord et Coordination Humanitaire du Système des Nations Unies pour le suivi des actions et les orientations stratégiques.

D’importantes ressources ont été mobilisées pour la mise en œuvre de toutes ces actions. Quelques 800 000 USD ont été octroyés par l’Union africaine et la CEDEAO pour couvrir les besoins alimentaires des populations en situation de précarité ; 264 millions USD ont été mobilisés au compte de l’Appel Consolidé en 2013 et 568 millions USD programmés pour le Plan de Réponse Stratégique des Nations Unies au Mali pour 2014.

Un système de solidarité nationale a été mis en place pour la participation du secteur privé dans les réponses humanitaires.

A cela, il faut ajouter le financement du Plan d’intervention d’urgence par le Gouvernement d’un montant de 2 milliards de FCFA pour la desserte des grandes agglomérations en électricité, la reconstruction et l’équipement des services sociaux de base. De même que la signature d’un protocole d’accord  de 350 millions de F CFA entre le Ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord et Ecobank pour accompagner les activités de réinsertion des déplacés de retour, participant du coup au relèvement économique des régions Nord.

Un million de dollar US ont été mobilisés par le département en charge de l’Action humanitaire et l’OIM auprès de l’Ambassade du Japon pour le relèvement précoce et  l’assistance à la stabilisation des communautés dans les zones de retour des régions de Tombouctou, Gao et Mopti.

Au titre de la sécurité alimentaire  et de la gestion des catastrophes naturelles, le bilan de Hamadoun Konaté est très reluisant de 2013 à 2016. Plus de 2 000 tonnes de céréales ont été pré-positionnées dans les régions de Mopti, Gao, Kidal, Tombouctou pour contribuer à l’amélioration de la situation nutritionnelle des familles vulnérables ou de retour.

Plus de 2 millions de personnes en situation d’urgence alimentaire en 2013 ont reçu des vivres par les acteurs humanitaires internationaux et le Ministère de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord.

En ce qui concerne les catastrophes, 210 rescapés du naufrage de Koubi ont été pris en charge et encadrés pour leur retour dans les zones de résidence ; plus de 2 000 Maliens rapatriés de la République Centrafricaine  ont été pris en charge (Accueil, couverture sanitaire et retour dans leur lieu d’origine), ainsi que l’assistance à 12 127 personnes victimes des inondations (prise en charge des loyers trimestriels des familles sinistrées, distribution de vivres et non vivres). On peut noter la prise en charge médicale de 5750 personnes indigentes à travers l’Agence nationale d’Assistance médicale et les Services du développement social, de 10 personnes victimes de brûlures à Kabala et de 8 civils blessés de Guerre et l’appui en vivres, en médicaments et divers produits et matériels au Service social des Armées. Un appui  a été fait aux otages de Kidal (mai 2014) pour la prise en charge psychologique et mentale des rescapés de la guerre.

Pour les services sociaux de base, il y a eu l’installation de 226 lampadaires solaires dans les villes de Tombouctou, Douentza, Gao, Ansongo, Bourem et Baria, l’appui à la rénovation et à l’équipement des établissements scolaires et des formations sanitaires dans les zones du Nord, la mise en œuvre des projets de filets sociaux aux populations vulnérables sur l’ensemble du pays, la réparation de motopompes au profit de certaines exploitations familiales (50 ménages) de Tombouctou et Gao (crédits délégués aux Directeur Régional du Budget).

De sa participation aux pourparlers inclusifs inter-maliens D’Alger en 2014-2015 à sa médiation dans le conflit intercommunautaire entre Peuls et Dogons au centre du pays en mai 2018, en passant par son élan de solidarité en faveur des réfugiés maliens au Burkina Faso, en Mauritanie et au Niger et à ses efforts à garantir une sécurité sociale à tous les Maliens (quel que soit leur rang social), ainsi que les actions de développement des régions du Nord du Mali, le ministre Hamadoun Konaté a contribué triplement à donner une base solide à la gouvernance du président Ibrahim Boubacar Kéïta, a imprimer une touche électorale à tous les grands chantiers réalisés par le chef de l’Etat, et donc à assurer à celui-ci une masse sûre de suffrages pour sa réélection. Si l’on y ajoute le rôle politique joué au sein du parti en amont et pendant la période électorale, on en vient à la conclusion que Hamadoun Konaté est sans conteste l’un des principaux acteurs de la réélection d’IBK pour un second mandat jusque-là toujours décroché par les présidents sortants. Moralité : comme le président réélu, le ministre Konaté devrait (doit ?) poursuivre les grands chantiers entamés en 2013 étant devenu un véritable spécialiste des domaines  de la Solidarité et de l’Action humanitaire, et un combattant pour la paix au Mali et la réconciliation entre les ethnies. Au duo IBK-SBM de lire entre les lignes ! 

« Qui veut aller loin ménage sa monture », enseigne ce proverbe qui sied parfaitement à un président de la République qui aspire à un second mandat. Justement ce mandat se prépare dès le jour de la prestation de serment du président entrant et jours suivants notamment lors la formation du Gouvernement. Ibrahim Boubacar Kéïta a été bien inspiré faisant sien ce proverbe en nommant le 8 septembre 2013 Hamadoun Konaté, alors chef adjoint de la Coopération luxembourgeoise, comme ministre du Travail et des Affaires sociales et humanitaires. Depuis ce jour, grâce à ses actions salvatrices en faveur de l’apaisement social, aucun Premier ministre d’IBK n’a pu se passer des services de ce natif de Dakar qui a soufflé ses 68 bougies le 4 juin dernier.

Dans de précédentes parutions, votre hebdo préféré a suffisamment  développé le bilan élogieux du ministre Hamadoun Konaté en matière de reconstruction du nord en termes d’infrastructures, de solidarité envers les Maliens, d’actions humanitaires en faveur des sinistrés, des réfugiés et des déplacés et de sécurité sociale. Il convient alors de flasher aujourd’hui sur deux hauts faits du ministre Konaté pour l’avènement de la paix et pour la réconciliation entre les Maliens, car, dit-on, « sans paix, point de développement ».

Hamadoun Konaté est un acteur de premier plan du processus de médiation et de négociations qui a abouti à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.

C’est au lendemain de son élection en 2013 que le président Ibrahim Boubacar Keïta avait officiellement sollicité l’aide du président Bouteflika dans la résolution de la crise malienne. Naturellement, l’Algérie prend la tête d’un pool international de médiation qui comprenait l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tandis que l’Union européenne (UE), la France, le Niger et le Nigeria faisaient office de facilitateurs. Côté malien, il y a la partie gouvernementale et les groupes armés, notamment le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA), le Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (dissident).  La liste des intervenants grossira au fil du processus qui sera plié au bout de cinq phases.

Le ministre Hamadoun Konaté a été mis au devant de la scène quand les mouvements armés ont tenté de prendre l’ascendant sur la délégation gouvernementale conduite par l’ancien chef de la diplomatie, Abdoulaye Diop. Les groupes armés ont sciemment créé des scènes qui ont conduit au blocage du processus en voulant imposer des revendications touchant la ligne rouge tracée par le président de la République. Mais, grâce à son courage, à sa rigueur, à son sens élevé de responsabilité et du respect de l’autorité de l’Etat et à sa qualité de fin négociateur, Hamadoun Konaté, alors ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, a pu débloquer la situation, renverser les tendances en faveur de la partie gouvernementale et obtenir le respect intégral de la ligne rouge.

Le ministre Konaté était à la fois « au four et au moulin » durant les cinq rounds de négociations aussi bien à Alger qu’à Bamako où il animait des points de presse entre deux phases en l’absence de son collègue Diop. 
Du document de projet de préaccord intitulé : «Éléments pour un Accord pour la paix et la réconciliation au Mali», au projet d’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali jusqu’à l’Accord final, le ministre Hamadoun Konaté a su défendre et préserver les lignes rouges, tracées par le chef de l’Etat et le peuple malien, à savoir : le respect de l’intégrité territoriale du Mali, la forme unitaire, républicaine et laïque de l’Etat ainsi que la gestion démocratique du pays. C’est grâce à cet accord de paix, signé à Bamako le 15 mai et le 20 juin 2015, que la paix a été retrouvée entre l’Etat et les groupes armés.

De la négociation aux services des bons offices, Hamadoun Konaté a allègrement franchi le pas, en jouant à la médiation entre les communautés peules et dogons versées dans une croisade sanglante et meurtrière, sans raison apparente valable.

Le mardi 22 mai 2018, Hamadoun Konaté, à la tête d’une forte délégation, s’est rendu  dans la ville de Koro (région de Mopti), épicentre des affrontements communautaires entre Peuls et Dogons qui ont fait plusieurs morts et des dégâts matériels considérables. Objectif : apaiser les tensions entre populations qui vivent ensemble et en parfaite symbiose depuis des millénaires.  La délégation ministérielle est revenue de la mission avec de très bons résultats.

En effet,  à Koro, les deux communautés rencontrées ont rassuré le ministre Konaté de leur disponibilité à respecter l’autorité de l’Etat et les engagements pris. http://bamada.net/24eme-edition-du-mois-de-la-solidarite-et-de-la-lutte-contre-lexclusion-les-montants-de-cette-annee-se-chiffrent-a-81-256-000-f-cfa-selon-le-ministre-hamadou-konate Le ministre et sa délégation ont obtenu t les garanties fermes des parties de tout faire pour vaincre les démons de la division. Avant de se séparer, le ministre Konaté a dit à ses interlocuteurs de bannir la justice populaire : « Il faut qu’on soit formel sur une chose, la sécurisation des personnes et de leurs biens incombe exclusivement à l’Etat. Il faut que l’on arrête de vouloir se faire justice. L’armée sera présente  et en puissance dans la zone. Que l’on arrête de croire aussi que nous sommes dans une situation où l’impunité va faire son chemin. »

Les plus optimistes disent  que c’est grâce à cette mission de bons offices du ministre Hamadoun Konaté que les élections ont pu justement se tenir dans ces zones du pays.

On peut réaliser toute une encyclopédie sur les réalisations de ce ministre hors pair dont le profil et le parcours sont encore plus impressionnants.

 

Source: Bamada.net