Même si la plupart des pronostics le placent en tête du premier tour, rien n’est encore joué. Mais à deux semaines de la présidentielle malienne, Ibrahim Boubacar Keïta se veut serein, satisfait des efforts engagés et déterminé à les poursuivre.

À deux semaines du scrutin capital, même les marabouts ne se hasardent plus à prédire le verdict des urnes. Dans les salons des chancelleries bamakoises, le seul pronostic à peu près partagé est celui qui place le président sortant en tête au soir du premier tour, en fonction d’une analyse géopolitique qui vaut ce qu’elle vaut : le Grand Nord, le sud du fleuve Niger et le « pays profond » devraient voter majoritairement pour Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), ses concurrents, et en particulier Soumaïla Cissé, l’emportant dans le Centre, à Bamako, Mopti ou encore Tombouctou. IBK en tête ? Probable donc, mais avec quel pourcentage d’avance ? C’est une autre affaire. Si la plupart des observateurs n’envisagent guère une victoire du président-candidat au premier tour, le 29 juillet, aucun d’entre eux ne

Jeune Afrique