« L’appui du Gouvernement au meeting de certains religieux, le 10 février dernier, a été interprété de façon malheureuse »

Conformément au dernier alinéa de l’article 65 de la Constitution (Titre V de l’Assemblée Nationale), c’est parti depuis lundi, 1er avril 2019, pour la session ordinaire de l’Assemblée Nationale, appelée session des lois qui ne peut excéder une durée de quatre-vingt-dix (90) jours. Au moment où s’ouvre cette session, le Mali est encore confronté à une recrudescence de l’insécurité  et à des antagonismes meurtriers persistants entre certaines communautés. Le président de l’Assemblée Nationale, Issaka SIDIBE, dans son discours d’ouverture, n’a pas manqué l’occasion de souligner la détermination et les actions d’envergure menées par nos Forces de Défense et de Sécurité et leurs alliées sur le terrain ainsi que les nombreuses démarches salvatrices de plusieurs acteurs sociopolitiques, ‘‘le Mali est régulièrement endeuillé’’, a-t-il ajouté.

UNE SESSION D’AVRIL SOUS LE SIGNE DE L’INSÉCURITÉ

L’on se rappelle encore cette douloureuse journée du 17 mars dernier où le pays tout entier a été scandalisé par l’attaque odieuse du camp militaire de Dioura, dans le cercle de Ténenkou, où plus d’une vingtaine de militaires maliens ont perdu la vie en plus des blessés et des pertes matérielles importantes enregistrées.

Une semaine auparavant, un véhicule de l’Armée malienne avait sauté sur un engin explosif improvisé, toujours dans la Région de Mopti, causant la perte de sept (7) valeureux combattants. Neuf (9) autres soldats maliens relevant de la force conjointe du G5 Sahel en poste à Boulkessy, qui patrouillaient sur l’axe Dioungani-Dinangourou, ont été également tués le 1er mars, suite à l’explosion d’une mine au passage de leur convoi. Il y a juste une semaine, le 23 mars dernier, au petit matin, le village peulh d’Ogossagou, dans le cercle de Bankass, a été le théâtre d’un carnage sanglant sans précédent, une boucherie humaine ignoble, plus de 150 morts et de nombreux blessés. Hélas, la liste est longue, très longue.

En plus du nord et du centre, différentes exactions et opérations terroristes ont été conduites dans d’autres localités au sud du pays voire aux portes de la capitale. L’attaque de certains casques bleus guinéens de la MINUSMA à Siby, à seulement 40 Km de Bamako, le 22 février 2019, ainsi que l’attentat contre le Camp militaire Boubacar Sada SY de Koulikoro, dans la nuit du 24 février 2019, en sont quelques illustrations.

DU CONTRÔLE DE L’ACTION GOUVERNEMENTALE

L’on se rappelle également que le 7 janvier dernier, ….Lire la suite sur Nouvel Horizon