Les deux à la fois sans doute, l’un a manqué de rigueur et l’autre n’a pas fait preuve
d’honnêteté intellectuelle. Dans le dossier du ‘‘piratage’’ du compte officiel de la présidence du Mali sur twiter, les responsabilités sont à situer à deux niveaux.

 

Premièrement, il faudrait mettre en cause un léger manque de rigueur de la part du nouvel occupant des lieux qui, au regard des circonstances douloureuses du départ de son prédécesseur, devrait se rassurer, tout nettoyant en instaurant sa propre marque. Non, il ne s’agissait pour lui pas de créer de nouveaux comptes virtuels pour la présidence, mais de les sécuriser avec ses propres mots pour restreinte le nombre de personnes y ayant accès.

En clair, l’actuel responsable de la communication de Koulouba, Adam Thiam, devait, en plus de celles du bureau, retirer aussi les clés des comptes virtuels à son prédécesseur Tiègoum B. Maiga et les concevoir à sa manière pour éviter une situation pareille. Tel n’a pas été le cas. Deuxièmement c’est Tiègoum B. Maiga qui reste le principal mis en cause. L’excuse par lui présentée, ne convainc en aucun cas.

Du moins pas les spécialistes des réseaux sociaux qui soutiennent que l’acte est susceptible d’être prémédité. Et pour cause. Sur twitter, comme sur tous les autres réseaux sociaux, très difficile de publier par erreur sur une page. L’utilisateur a en face de lui le nom du compte sur lequel il doit publier.

Par ailleurs, erreur ou pas, depuis le jour de son départ, Tiègoum B. Maiga devait déposer les clés en se déconnectant de tous les comptes qu’il gérait au nom compte de Koulouba. L’on se demande encore pourquoi il disposait encore ‘‘des clés’’. Sur ce point, nous ne pouvons que prions pour qu’il parvienne à convaincre les limiers de la brigade d’investigation judiciaires où sa présence a été annoncée la journée d’hier mercredi pour les mêmes motifs.

La Sirène