De nombreux Maliens trouvent que l’organisation de l’élection présidentielle n’est pas facile avec la situation sécuritaire.

Le gouvernement a fixé la date du premier tour au 29 juillet prochain, alors qu’il reste beaucoup de choses a faire sur le plan de la préparation matérielle pour ce scrutin.

Alors qu’une délégation parlementaire UE-ACP vient de séjourner a Bamako, elle tient au respect du délai constitutionnel.

Un déplacement des autorités maliennes, au centre et nord du pays, nécessite une forte mobilisation de l’armée malienne et l’insécurité voir l’instabilité a gagné plusieurs localités.

Avec l’élection présidentielle qui s’approche, cela donner à réfléchir selon Diakaridia Konate, membre du PS Yelen Kura, la majorité présidentielle.

Une mission de parlementaires européens vient de séjourner à Bamako, les députes européens veulent accompagner le processus politique en cours et la réussite tant en termes d’organisation que de déroulement des élections à venir explique Cécile Kashetu Kyenge, membre du parlement européen, et coprésidente faisant fonction de l’Assemblée parlementaire paritaire Acp-Ue.

Le respect du délai constitutionnel est le souhait de la société civile malienne, mais elle souhaite dans une paix apaisée, selon la Malienne Diakite Kadidia Fofana.

Le gouvernement dit avoir organisé une révision exceptionnelle des listes électorales, la répartition et l’emplacement des 23 000 bureaux de vote.

Le gouvernement a confié l’audit du fichier électoral à l’Organisation internationale de la Francophonie l’OIF, qui doit se faire en avril prochain, comme l’explique le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga.

Pour ce qui est de la sécurisation du pays des actions sont en cours, mais les attaques des groupes terroristes se poursuivent aussi au centre et nord du pays.

Kassim Traoré, correspondant à Bamako

VOA