Le désormais ex-ministre de l’Energie et de l’Eau serait en colère après s’être vu débarquer du gouvernement. Du moins, si l’on en croit ses proches.
Considéré, comme le seul membre du gouvernement originaire de la région de Gao, mais aussi, celui qui a, le plus, contribué à la réélection d’IBK, dans les régions de Kayes et de Sikasso à travers l’inauguration des infrastructures d’adductions d’eau et d’énergie solaire, Malick Alhousseïni estimerait que son éviction du gouvernement est « inexplicable ». Les populations de Gao, aussi.


Pour elles, IBK les a payées en monnaie de singe, en débarquant du gouvernement l’unique ressortissant de Gao. Selon la nouvelle configuration du gouvernement Boubeye II, la région de Tombouctou dispose d’un seul ministre en la personne de Moulaye Ahmed Boubacar, ministre du Développement Industriel et de la Promotion des Investissements ; celle de Ménaka est représentée au sein du gouvernement par Alhassane Ahmed Moussa, ministre du Commerce et de la Concurrence ; celle de Kidal par deux ministres : Nina Walett à la tête du département de l’Artisanat et du Tourisme et Mohamed Ag Erlaf à l’Administration Territoriale et la Décentralisation.
Quant à la région de Gao, aucun ministre, déplorent les populations de la « Cité des Askia ».
Méprise ou calcul politique, à quelques encablures des législatives ?
Bien Mali(e)n qui pourrait y répondre.

Oumar Babi

Source: Canard Déchainé