Les Etats-Unis d’Amérique continueront d’appuyer les efforts internationaux visant à réduire la capacité des organisations extrémistes violentes au Mali, ainsi que les efforts tendant à perturber et à neutraliser leurs réseaux, a annoncé lundi, à Bamako, le chef du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom), le général Stephen Townsend.

 

Le général Townsend, qui a indiqué que son pays est préocuppé par la situation sécuritaire au Sahel, sortait de l’audience que le président Ibrahim Boubacar Kéita lui a accordée, dans l’après-midi, à la villa des hôtes, sise à la Base B.

Pour davantage sécuriser les frontières maliennes, théâtre de multiples attaques, le commandant d’Africom a réitéré l’appui des États-Unis aux forces armées maliennes, à l’opération française Barkhane, à la Minusma et aux forces du G5 Sahel. « Nous croyons fermement en ce partenariat et espérons renforcer notre coopération afin d’aider le Mali à assurer la sécurité et la stabilité à ses citoyens et à la région », a souligné le général Stephen Townsend.

La visite du haut gradé américain s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale plus large, qui inclut le Burkina Faso et le Niger. « C’est mon premier voyage en Afrique de l’Ouest, en tant que commandant d’Africom. C’est un grand honneur, pour moi, de rencontrer le président Kéita. Nous avons partagé nos réflexions par rapport aux défis auxquels le Mali fait face et c’est pour cela que je suis là », a-t-il confié, avant de présenter ses condoléances au gouvernement et au peuple du Mali pour les pertes en vies humaines, victimes du terrorisme.

Outre les collaborateurs du chef de l’Etat, cette audience s’est déroulée en présence du ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général Ibrahima Dahirou Dembelé, l’ambassadeur des États-Unis au Mali, Dennis B. Hankins, ainsi qu’une délégation de hauts responsables de l’Armée américaine.

MS/MD

(AMAP)