Le Conseil des ministres du mercredi dernier a convoqué le collège électoral pour le 29 Mars prochain pour le renouvellement du parlement malien, suivi du chronogramme des échéances.


C’est dans ce contexte que tous les partis politiques, associations et mouvement se précipitent pour former des alliances politiques.
Convaincu qu’aucun parti politique ne peut remporter une élection elle seule, on assiste déjà à des tractations entre des formations politiques.

L’élection des députés au Mali nous a toujours réservé des alliances de contre-nature. C’est de bonne guerre, chacun préfèrant se rallier à celui qui pourrait l’aider à aller à Bagadadji.
Les politiques doivent être cohérents dans leurs démarches pour au moins laisser une image positive de leur activité. Cela pouvait se faire si les partis politiques de la majorité formaient des alliances entre eux et ceux de l’opposition entre eux.
Conte tenu du temps qui presse, certains partis politiques ont reconduit les alliances ficelées à l’occasion de l’élection législative avortée de 2019.
C’est ainsi qu’en commune V, on pourrait avoir l’Adema et le Rpm sur une même liste. De meme qu’ à Yanfolila.
L’ADEMA, l’UDD, et le Sadi sont sur une même liste à Koutiala.
Il en est de meme de l’ASMA et le l’ADEMA sur une même liste à Kenieba et à Kita.
A Sikasso, c’est une véritable alliance de contre-nature qui se dessine avec RPM et URD sur une même liste.
Tout cela revient à dire que quand il s’agit de chercher à élire des députés, les deux formations s’accordent sur un même projet de société mais quand c’est pour accompagner le Président de la République pour l’intérêt national, il y a toujours des divergences.
Seydou Diamoutené

Source : Le 22 septembre