Monsieur Le Président BAH N’DAW,

Mes larmes tombent à cet instant précis, il est 23 :31 du soir, fuseau horaire de Paris, encore des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.

Vous ne serez pas étonné de ma requête, car depuis un an, je n’ai pasarrêté de vous écrire à tous, de vous sensibiliser aux violations commises à l’égard des droits humains.

Mes larmes continuent à tomber Monsieur Le Président pour vos enfants, mes petits innocents de votre Pays en lisant encore aujourd’hui « (…) Douentza une centaine de morts dans une attaque (…) », selon sources des réseaux sociauxet que je demande une précision exacte sur la véracité de ce massacre auprès des autorités compétentes de votre Paysdu nombre de blessés, morts et si parmi les morts il y a eu des enfants.

Votre Pays si fragilisé depuis 2012 par une crise multiple et la population se trouve au piège entre les groupes armés, les groupes d’autodéfense et aussi les forces de sécurité nationales et internationales. Une population prise au piège !

Tout le monde se jettent la responsabilité. N’est-il pas « essentiel » de sauver le lien social par sa diversité et équité, ce lien qu’assure le rempart qu’elle constitue contre ses conflits « question » ?

Monsieur Le Président êtes-vous conscient que la « punition extrême » soit un mot de Guerre ? Que les activités des groupes armés et certaines mesures de sécurité j’oserai dire, répressives et violentes, mises en œuvre pour lutter contre les groupes armés contre votre régime, contre les états, ont un impact sur la population dévastateur ?

Selon la source « L’organisation international pour les migrants d’octobre 2020 affirme plus de 311.193 personnes sont déplacées au Mali » face aux nombreuses violations : Les femmes de votre Pays sont violées devant leurs enfants et leurs maris ; Les femmes de votre Pays accouchent dans la rue ; Les Femmes de votre Pays meurent ; Les mères de mes petits innocents souffrent et mes petits innocents souffrent, meurent et ils n’oublieront jamais celui qui a violé sa maman, qui a tué sa famille.

Monsieur Le Président, dans l’intérêt du Mali et la démocratie dont vous êtes le garant, je vous demande de faire « un pas en arrière pour mieux aller de l’avant », ce pas que nous ramène à ce retard que connaît la mise en œuvre dans l’application de L’Accord de paix qui est une des causes fondamentales de cette intensification de l’insécurité. Un « homme-clé » qui a participé auxnégociations, cet ancien haut cadre du Mouvement National de libération de L’Azawad (MNLA), Ibrahim Ag Mohamed Assaleh qui doit tenter de ramener le calme et trouver des solutions aux négociations faites auparavant par lui et d’autres.

Aujourd’hui encore des vastes méta-analyses sur le contexte géopolitique du Mali, « le convoité sensationnel »,une « vitrine à briller » au détriment de tous ses morts, toutes ses souffrances engendrent des psycho traumatismes. Les conséquences de tensions sociales à long terme sont irrémédiables si aujourd’hui il n’a pas de « justice restaurative »à la place d’une « justice punitive ».

Monsieur Le Président, votre pays le Mali est le mien aussi car je suis qu’une   ”déformation pigmentaire cutanée ‘‘, notre AFRIQUE LE BERCEAU DE L’HUMANITE souffre tant et nous devons prendre soin de nos malades, nous devons prendre soin de tous ces cœurs malades.

Je termine mon écrit, fuseau horaire de Paris 01 : 34, vous disant Monsieur Le Président, qu’il existe qu’une seule AFRIQUE et elle s’appelle HUMANITE.

« L’honnêteté sera le succès d’une nouvelle expression politique au Mali »

Soyez cet Homme du Renouveau Monsieur Le Président !

Les enfants méritent le meilleur.

La Petite ‘’Médiatrice Pour La Paix ‘’

Célia Dos Santos Demont

Paris Le 05/01/2021

Source: Mali Tribune