L’imam Dicko reste sur sa position au sujet de la transition qu’attend le peuple malien depuis le 18 août. Dans un entretien avec un média de la place, l’autorité morale du Mouvement du 5 juin a réitéré sa position de voir un civil à la tête de la transition :

 

« J’ai été très clair avec les militaires de laisser gérer la transition par un civil car je n’ai pas fait toutes ces luttes pour que la communauté internationale puisse sanctionner le peuple malien, je l’ai fait pour atténuer la souffrance de mon peuple », avertit l’imam.

L’imam n’a pas une place dans la transition mais depuis sa mosquée, il aura son mot à dire sur la gestion du pays. C’est dans la droite ligne de ce qu’il avait dit au lendemain de la chute d’IBK.

Ma mission est terminée, je retourne à la mosquée. Mais la mosquée est au Mali ».

Le choix de la personnalité qui devra diriger la transition à venir divise l’opinion. La junte qui estime que le peuple est favorable à une “transition militaire’’ est en désaccord avec l’autorité morale du M5-RFP, l’imam Dicko.  Le CNSP garde ouvertes ses options quant à la nomination de personnalités militaires, comme elle le voudrait, ou civiles, comme l’exige la CEDEAO, a fait savoir le porte-parole des putschistes, le Colonel-Major, Ismaël Wagué devant la presse le mercredi passé. « Toutes les options sont sur la table », a-t-il déclaré. Une position des militaires que l’Imam ne voudrait pas fléchir. Il a réagi hier jeudi 17 septembre et ces termes :

« J’ai demandé aux militaires de respecter leur serment et de ne pas penser que le peuple malien va encore, après toute cette lutte, se laisser entraîner dans des arrangements où l’on se partagerait des postes. J’ai été très clair avec les militaires de laisser gérer la transition par un civil car je n’ai pas fait toutes ces luttes pour que la communauté internationale puisse sanctionner le peuple malien, je l’ai fait pour atténuer la souffrance de mon peuple. Je n’aimerai jamais voir mon peuple se retourner contre moi … Le (…)

RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU VENDREDI 18 SEPTEMBRE 2020

KADOASSO I.

NOUVEL HORIZON