Une cacophonie a pris forme à l’officialisation des noms des Conseillers. Le plébiscite et le boycott confirment donc la manipulation du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) qui est loin d’aller à sa dissolution avec un organe législatif désormais aux ordres.

Appelez le  honorable Malick Diaw ! Le Colonel Diaw non moins cerveau de la junte de Kati est enfin le président de l’Assemblée Nationale qui s’appelle désormais Conseil National de la Transition (CNT).

Si cette nomination n’est pas une surprise, le déroulé des choses est tout le contraire. La liste des cent vingt et un (121) a été publiée sans préciser les grades et appartenance  des nouveaux élus nationaux. Ce sera lors de l’intronisation du Vice-président du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) que l’on se rendra compte qu’il s’agissait d’une sélection de militants et valets des « rois » de Kati pour composer le CNT. Déjà, la junte réussit un gros coup avec l’arrivée de politiques à l’image de Mamadou Diarrassouba du Rassemblement Pour le Mali (RPM) ou Assane Sidibé du Parti YÈLÈMA.

Ces deux (02) leaders affirment y être allés à leur compte. Des démentis ont été faits par les concernés dont celui de Mamadou Diarrassouba sur Radio France Internationale (RFI), où il affiche « aller au bout de ses ambitions avec ou sans l’amendement du RPM ». Dans nos récentes parutions nous avions fait cas des candidatures solitaires de plusieurs leaders malgré le rejet de leurs formations politiques du Conseil National de la Transition (CNT).

Les cent vingt et un (121) députés se sont retrouvés sans les représentants de la presse censés être au nombre de quatre (04). Dramane Alou Koné et Ramata Diaouré ont eu le courage de boycotter la Session inaugurale affichant leur mécontentement. Ils ne sont pas les seuls car les mouvements armés sont allés dans la même logique refusant d’être témoins de l’arrivée du Colonel(…)

BAMOÏSA

NOUVEL HORIZON