Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, est à Paris où il prend part, aujourd’hui, à l’hommage national de la France aux treize militaires de la Force Barkhane qui ont perdu la vie dans un crash d’hélicoptères au Mali. Les victimes sont six officiers (les capitaines Romain Chomel De Jarnieu, Bejamin Gireu, Nicolas Mégard, Clément Frisonroche et les lieutenants Alex Morisse et Pierre Bockel), autant de sous-officiers (les maréchaux des logis-chefs, Jeremy Leusie, et Alexandre Protin, les maréchaux des logis, Valentin Dival, et Antoine Serre, le sergent-chef, Andreï Jouk, et l’adjudant-chef, Julien Carette) et un brigadier-chef, Romain Salles de Saint Paul.


Selon l’état-major français des armées, les deux appareils de combat, un Tigre et un Cougar, de Barkhane sont entrés en collision, lundi dernier, au cours d’une opération contre des groupes djihadistes dans le Liptako Gourma.
L’accident a fait treize morts. À ces héros, la France rend aujourd’hui un ultime hommage aux Invalides, en présence du président Emmanuel Macron et de son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta, pour qui «ces militaires sont morts pour la France, pour le Mali, pour le Sahel, pour la Liberté…».
De l’avis d’analystes et d’observateurs, la lutte contre le terrorisme requiert un accompagnement soutenu des pays qui y sont confrontés et le renforcement de leurs armées, en termes d’équipements et de formation des hommes sur les stratégies de prévention et d’interventions efficaces contre les forces du mal. Le combat doit donc continuer pour que les pays du G5 Sahel et d’autres qui sont aujourd’hui confrontés au terrorisme retrouvent la quiétude et la paix.
Envoyé spécial
Bréhima DOUMBIA

Source: Journal l’Essor-Mali