Les 9 nouveaux membres de la Cour constitutionnelle ont prêté serment ce lundi 10 août, en présence du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta et du médiateur de la Cédéao dans la crise malienne, l’ex-président du Nigeria, Goodluck Jonathan. L’un des premiers dossiers que va devoir traiter cette nouvelle Cour est celui des 30 députés à l’Assemblée nationale dont l’élection est contestée.

Avec notre correspondant à BamakoSerge Daniel

Le casse-tête des 30 députés dont l’élection est contestée est déjà sur la tables des neuf nouveaux membres de la Cour constitutionnelle. La Cédéao avait demandé à ces élus de démissionner, mais certains font de la résistance. Que faire donc ?

Continuer à étudier le dossier sous cet angle ? Ou reprendre le contentieux électoral et se prononcer à nouveau sur les résultats provisoires des législatives publiées à l’époque par le ministère de l’Administration territoriale ? Rappelons que c’est une partie de ces résultats provisoires publiés par la défunte Cour constitutionnelle qui a été le détonateur de la crise politique actuelle.

Si la nouvelle Cour résout « le problème des 30 députés », il s’agirait d’une grande avancée dans le volet « élections » de la crise. Reste celui plus politique. L’opposition malienne organise ce mardi un rassemblement à Bamako pour « faire pression » – selon ses termes – sur le gouvernement.

Elle demande essentiellement la démission du Premier ministre Boubou Cissé et une transition politique. Le président malien IBK rétorque qu’il n’est « pas question de transition politique, ni de démission de son Premier ministre ». En revanche, il est pour la formation d’un gouvernement d’union nationale.

C’est dans ce contexte que l’ancien président du Nigeria Goodluck Jonathan, médiateur de la Cédéao dans la crise est de retour au Mali. Il a commencé ses rencontres.

Source: RFI