Contre toute attente, la Plateforme d’alliance électorale et politique des partis politiques pour soutenir IBK aux élections tape sur l’œil et fait trembler la bande des assoiffés du pouvoir, n’ayant plus qu’un seul œil pour dormir.

 

 

Aujourd’hui  marque le début d’une grande insomnie dans le camp opposé à la candidature du Président Ibrahim Boubacar Kéïta à un second mandat. Sauf force de cas majeur, c’est aujourd’hui vendredi 11 mai que la grande Plateforme d’Alliance pour la candidature du Président de la République sera portée sur les fonts baptismaux. Au-delà d’une soixantaine de formations politiques, ce sont des centaines d’associations qui sont attendues au meeting d’appel à la candidature d’Ibrahim Boubacar Kéïta à l’élection présidentielle du 29 juillet 2018.

Depuis quelques mois, les opposants politiques et détracteurs du Régime d’IBK croient avoir miné l’espace politique malien de par leurs campagnes d’intoxication et de dénigrement contre les actions du Chef de l’Etat, surtout au plan sécurité. Malgré la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire, l’achat des équipements militaires et les différents succès engrangés sur le terrain, les adversaires politiques au Chef de l’Etat à l’instar du «petit Monsieur» sont sans ambition réelle que de nuire à la sécurité intérieure du pays.

Certes, le Chef de l’Etat n’a pas encore annoncé officiellement sa candidature. Mais, ses différentes déclarations tapent sur un œil de ses adversaires, par ricochet leur coupent le sommeil. Car, pour eux, IBK ne se représenterait pas.

«Nous n’avons aucun lieu de raser les murs, aucun lieu d’avoir quelque honte, et à dire que nous sommes prêts à resservir ce pays de toutes nos forces, toute notre âme, pas par ambition égoïste ou égocentrique, sûrement pas, mais tout simplement parce que le bateau commun a été relevé, réhabilité et cela a été attesté par la communauté internationale de fort belle façon…

Nous avons bien servi le Mali, nous avons été à la hauteur de ce qui était attendu de nous dans le domaine politique. Il fallait retrouver le chemin de la paix, de la réconciliation… Il n’était pas évident que l’Accord négocié à Alger, signé à Bamako, eut connu le sort qui a été le sien si d’autres n’avaient eu à opiner, qui d’ailleurs jusqu’à aujourd’hui ne sont pas d’accord mais n’osent pas pour des raisons d’opportunisme politicien dire qu’ils sont contre l’Accord.

Quel danger pour le Mali, si d’aventure et par pure ambition politicienne, ceux-là venaient aux affaires de ce pays… C’est de cela qu’il s’agit. Il s’agit d’une affaire du Mali, pas de l’affaire d’un homme. Donc, chers amis, j’ai le bonheur réel et après ce que les jeunes du Mali viennent de me dire aujourd’hui, il m’est rafraîchissant de vous retrouver tout juste après pour une rencontre de haute solidité, morale, éthique et politique.

Oui, là encore, le Mali des hommes de foi, des hommes de dignité, des hommes d’honneur. Je ne suis pas un homme en ambition solitaire. Dès lors que le peuple qui m’a porté là où je suis à travers vous revient avec ce même destin, je ne peux que m’y soumettre, surtout quand cette demande vient d’un fond aussi sincère, aussi fidèle à ce que j’ai senti moi-même venant de ce pays -ce pays prie pour nous, souhaite que nous soyons à ce rendez-vous dans une aussi belle forme qu’aujourd’hui… », a récemment déclaré IBK.

Tout compte fait, ce meeting est un tournant décisif dans la course au fauteuil de Koulouba. L’opposition est déjà dans la tourmente et voit s’éloigner d’elle la réalisation de son projet d’alternance.

C.A

 L’Observatoire