Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, en marge de la présentation au drapeau des 600 recrues de la cohorte 2018 du SNJ, très touché s’est pour la première fois exprimé en public sur l’attaque de Dioura.

« Oui , se disant, j’ai au cœur, vous le savez, DIOURA. Dioura la martyrisée, Dioura la torturée, Dioura l’agressée, Dioura la violentée, Dioura la surprise. Que non, que ne soit plus le cas, que ce ne soit plus le cas, que nous ne soyons plus surpris nulle part. Messieurs les Chefs militaires, je vous y engage instamment, en le nom de la Patrie, nous sommes en guerre, aucune négligence, aucune négligence, ne saurait plus être tolérée, en tout cas, je ne la tolérerais pas, pour la vie de nos enfants, pour celle de la Patrie. Chacun doit savoir en quelque lieu où il se trouve que nous sommes sous les regards, qui ne sont pas des regards amicaux, que nos moindres fautes, nos moindres failles seront exploitées, hélas pour nous faire un sort pas toujours le meilleur, le plus funeste. Que cela ne soit plus, c’est nous qui devons apporter dorénavant la peur ailleurs, pas qu’on nous l’apporte à nous. J’espère que mon message est bien compris, ceci est un mot d’ordre aux Forces Armées. Qu’il soit compris dorénavant, très clairement.

Et, cela dit, je voudrais ici, encore une fois savoir grée à tous ces jeunes formateurs, qui jour et nuit sont aux côtés de nos jeunes, de nos enfants pour les former au métier des armes, pour leur inculquer également les rudiments du devoir civique. Le civisme est un devoir, un devoir rigoureux, de présence dans la cité, nuit et jour, pour empêcher qu’elle fut surprise cette cité-la ; c’était le cas avant, ce serait le cas aujourd’hui plus que jamais. Que chacun se le dise notre pays je le dis encore une fois n’est pas en paix, nous faisons face à une guerre asymétrique, une guerre traîtresse, sans règle établie, il faut que chacun le sache et que nous soyons dans la posture d’une vigilance absolue, accrue, que nul ne vienne plus jamais nous surprendre en train de faire du thé, ou en passivité, ou à un Check point ; cela ne sera pas tolérable, en tout cas cela ne sera pas admis, cela ne sera plus admis, c’est clair. Je pense que, nos jeunes gens, leur vie mérite que nous fassions tout pour la sauvegarder. Nous avons devoir et mission, de qualifier nos Forces Armées, de les équiper, de les former, en retour nous attendons un service impeccable en les temps où nous vivons, en les temps que nous vivons, cela est de requis national obligatoire. Chers amis je ne pensais pas au-delà de l’interview les circonstances m’interpellent vivement et ce que j ai dit est dit !» a évoqué IBK.

Par Présidence de la République du Mali