Après avoir menacé l’administration d’observer trois jours de
grève, le bureau central du Syndicat libre des Travailleurs des
Affaires étrangères (SYLTAE) passe à l’action en déposant, hier
12 mars 2019, sur la table du gouvernement.

Selon le syndicat, aux termes du procès-verbal de conciliation, intervenu en application du Protocol d’Accord signé le 17 juillet 2017, le Gouvernement s’est engagé à faire examiner les différents textes en l’occurrence, le projet de Statut du Corps diplomatique de la République du Mali et le Décret n° 05-0464/P- RM du 17 octobre 2005 fixant la valeur du point d’indice du personnels occupant certains emplois dans les Missions diplomatiques et Consulaires, en corrigeant les inégalités salariales criardes entre la zone du francs CFA et les autres zones, dans un délai de trois (3) mois. Au dire du bureau central du SYLTAE, ce délai étant expiré et en dépit des multiples démarches entreprises auprès de l’Administration en charge des Affaires étrangères, ils n’ont reçu à ce jour, aucune information sur l’évolution de l’examen desdits textes. C’est fort de ce constat, que le SYLTAE a décidé de reconduire son mot d’ordre de grève de 72h à compter du lundi 18 mars au mercredi 20 mars 2019. Durant ces trois jours de grève, le service minimum sera assuré au département central comme suit : un Directeur, une secrétaire et un chauffeur. Au niveau des missions diplomatiques et postes consulaires, il sera assuré par : l’Ambassadeur et Ie Consul Général, une secrétaire et un chauffeur. Par ailleurs, au cours de la grève, les services suivants ne seront pas fournis : la légalisation des documents d’état civil au sein de la Direction des Affaires Juridiques et les études des passeports diplomatiques et de services, la réception el la délivrance des passeports diplomatiques el de services nu niveau de la Direction du Protocole de la République et la permanence à l’aéroport par les agents du Protocole de la République. Ousmane Baba Dramé

Source: Le Républicain