« Mouvement initiative IBK doit rester » a organisée le dimanche 5 août 2018 une conférence de presse au siège du RPM à l’hippodrome. L’objectif était de remercier les maliens pour tous les voix qu’ils ont accordé au président sortant lors du premier tour et pour dénoncer les contestations qui ont été faites par l‘opposition.

« Les maliens ont fait preuve de maturité politique, de discernement et de don de soi en créditant le candidat IBK de 41,42% », a déclaré Seydou Oumar Traoré, porte-parole du « mouvement initiative IBK doit rester ». Pour lui cela est à féliciter, le grand écart que IBK a fait face aux autres candidats c’est grâce à l’engagement et a la mobilisation des maliens le 29 juillet 2018.

« Nous avons constaté que même avant la proclamation des résultats, certains ont proclamé leurs résultats et ont commencé à faire des contestations. C’est une mauvaise chose pour la république. Nous savons tous qu’on est dans un Etat de droit. Qu’on est en démocratie de plus. Il y a des voies de recours légales qui existent », a-t-il indiqué. Ceux qui ont anticipé les résultants et qui ont fait des contestations, des commentaires, de l’incivisme, ont eu des comportements de nature à mettre à genoux notre Etat. Pour lui ce sont des actes avec lesquels que le « mouvement initiative IBK doit rester » n’est pas et ne sera jamais d’accord.

Le porte-parole a indiqué que le « mouvement initiative IBK doit rester » a été crée pour dire non à la banalisation des institutions, non au rejet systématique des résultats du vote, qui est l’expression de la volonté du peuple et pour dire non au rejet de la volonté du peuple. Pour cela, le mouvement a dit qu’il n’est pas d’accord avec les violences et les insultes proférés et tous ce qui sont contraires à la déontologie et à l’éthique.

« IBK doit rester car il a déjà réussi ses 5 ans. Il a un bilan à défendre. Il doit rester pour qu’on préserve ce bilan. Car il a su préserver la paix en 2012. Il doit rester pour préserver les acquis. On n’acceptera pas qu’on nous vol la victoire, ou d’être intimidé par des gens qui veulent à tout prix venir au pouvoir », a-t-il déclaré. Le mouvement a estimé que IBK est l’homme de la situation.

Le mouvement a demandé à tous les candidats qui ont fait la contestation de montrer la preuve. Avant de dire qu’on peut faire la contestation, mais dans la dignité et dans les règles de l’art.

« S’il fallait faire la contestation, c’est nous qui devons la faire, car on a constaté que IBK devrait passer dès le premier tour, selon le calcul que nous avons fait, il doit avoir 52,93%. Nous sommes prêts à aller au second tour, car nous sommes confiants. Nous croyons aux organisateurs de l’élection. Et nous restons conformes à la loi. On veut à tous prix que IBK reste, même s’il faut aller le supplier de rester », a-t-il indiqué.

Le mouvement a dénoncé toutes les irrégularités, notamment l’achat de conscience. Pour dire que c’est une erreur de comparer les bulletins nuls aux souffrances exprimés. Et de dénoncer qu’il n’y a pas de débat entre IBK et Soumaila Cissé.

Sékou Traoré, président du « mouvement initiative IBK doit rester », a dit haut et fort que son mouvement existe pour soutenir IBK jusqu’à Koulouba aux présidentielles de 2018. « Le débat est lancé, l’opposition ne veut pas accepter sa défaite du 1er tour. Donc nous avons décidé de lui montrer que nous sommes-là pour soutenir IBK et nous promettons 80% le 12 août 2018 dans les urnes », a-t-il rassuré.

Composé de plus de 1000 associations selon le président, le mouvement compte bien sûr sur ce nombre pour réélire au second tour IBK dès le soir du 12 août. « IBK doit rester. L’opposition pensait que ces élections n’auront pas lieu. IBK ne bougera pas », a-t-il martelé avant de conclure.

 

Source: Koulouba.com