Lors de son traditionnel discours du nouvel an, le Président de la République du Mali Ibrahim Boubacar Kéïta a annoncé l’adoption prochaine du projet de loi sur l’Entente nationale, un document qui propose : l’exonération de poursuites de tous ceux impliqués dans une rébellion armée, mais qui n’ont pas de sang sur les mains ; des mesures d’apaisement après l’accélération des procédures en cours et les réparations accordées aux victimes reconnues et un programme de réinsertion pour tous ceux qui déposeront les armes et s’engageront publiquement à renoncer à la violence.

Il a aussi donné « l’assurance que toutes les élections et – plus particulièrement la présidentielle et les législatives – se tiendront dans le respect des délais constitutionnels. »

Dans son speech, le Président IBK s’en est pris à ses contradicteurs qu’il qualifie « d’imposteurs ». « Gare à l’imposteur, qui voudrait faire croire qu’il aurait fait mieux, s’il avait eu du peuple, un mandat qu’il n’a pas reçu. Chacun peut toujours s’inventer des qualités qu’il n’a encore jamais montrées nulle part, tant il est facile, lorsque les autres en sont encore à suer à la tâche, d’apparaître dans sa tenue immaculée, pour décerner des notes fantaisistes », a indiqué le président de la République du Mali. Plus d’un malien était étonné de ce ton guerrier du premier responsable du pays. Certains n’ont d’ailleurs pas manqué de le qualifier, à l’image des rappeurs maliens, de Président « clasheur ».

 

Source: Le Républicain