Comme le dit si bien un adage bien célèbre : ” On n’est jamais mieux servi que par soi-même “. Alors, pour au moins une fois, que l’on nous permette de porter très haut dans cette rubrique un de nos confrères et pas des moindres, puisqu’il s’agit de Seydou Sissouma, un véritable modèle de professionnalisme et de sérieux pour la jeunesse en général et les jeunes journalistes en particulier. Seydou dont l’itinéraire n’est plus à présenter, a su démontrer que l’enseignement selon lequel le journalisme mène à tout, reste une réalité. Mais aussi, pour être resté au service du Général ATT depuis au moins 20 ans, il donne une leçon remarquable de fidélité. En effet, il vient d’être nommé directeur de Cabinet de l’ancien président de la République, ATT, qui est en train de s’installer à Bamako avec son staff comme le lui permet la loi, notamment pour son statut d’ancien chef de l’Etat. Raison pour laquelle, nous décernons un bon coup de chapeau à Seydou Cissouma et lui souhaitons bon vent dans ses nouvelles fonctions.

 

Aliou Boubacar Diallo

Plus connu sous l’appellation populaire de Diallo Wassoul’or, en référence à l’activité minière pour laquelle il constitue une des références au Mali, Aliou Boubacar Diallo vient de franchir le pas décisif qui mène vers sa candidature à l’élection présidentielle parce qu’il vient d’être investi comme tel par le parti Adp-Maliba dont il est le président d’honneur, à travers une cérémonie haute en couleurs dans la ville sainte de Nioro du Sahel, le weekend dernier.

Aliou Boubacar Diallo

Aliou Boubacar Diallo, connu ces derniers temps comme un farouche opposant au président IBK qu’il avait pourtant soutenu lors de la Présidentielle de 2013, avait tôt fait de déclarer haut et fort sa déception quant à la gestion du pays, pour se lancer dans un processus de contestation. L’appétit venant en mangeant, il s’est très rapidement mué en présidentiable, surtout avec des soutiens affichés et occultes qui ont précipité son accession aux sommets de la vie politique. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, il faut désormais compter avec lui et l’histoire retiendra la constance de ses efforts des trois dernières années, pour en arriver à ce niveau-là.

 En BAISSE

Malick Alhousseïni

Le directeur général de l’Edm-sa a été relevé de ses fonctions, à la demande de son ministre Malick Alhoussein, celui-là même qui doit être défenestré du Gouvernement où il n’existe que par un activisme débordant pour en mettre plein la vue et l’ouïe du président de la République, alors que la réalité fait de lui l’un des ministres les plus décriés. En effet, il passe tout son temps à trimballer les caméras de la télévision nationale avec lui pour poser devant des bornes fontaines et autres forages, pour faire croire qu’il est en train de solutionner le problème de l’eau potable, alors qu’il est rattrapé par la dure réalité de la pénurie d’eau dans plusieurs coins du pays et à Bamako. Problèmes au niveau de l’eau et aussi au niveau de l’électricité, mais pourtant le ministre continue de faire du one-man-show pendant que ses sous-fifres payent, à l’image du Dg de l’Edm-sa démis de ses fonctions. Le poisson pourrit par la tête, tout le monde le sait et pour cette raison, Malick Alhousseïni doit être le premier à payer et ne pas se défausser sur les directeurs généraux des services placés sous son contrôle.

Mouhamed Ali Bathily

Le tonitruant ex-ministre est en train faire une traversée du désert depuis qu’il a éjecté de fauteuil de membre du gouvernement. C’est bien ça la vie. Une boule qui tourne !

En effet, le président ATT aujourd’hui réhabilité, a droit aux hommages de la Nation et tout le monde reconnaît que la tentative de le drainer devant la Haute cour de justice pour le salir relevait tout simplement du machiavélisme. Mais puisque la justice divine est la meilleure, ATT, installé dans ses droits d’ancien chef de l’Etat, est en train d’installer son Cabinet et ne bénéficie que la sympathie du peuple malien. Tout le contraire du ministre Bathily, initiateur de cette procédure contre ATT et qui se trouve actuellement en errance politique pour chercher sa voie. Le coup le plus dur pour lui, c’est lorsqu’il voit les Associations pour le Mali (Apm), qu’il parrainait, lui tourner le dos sous le prétexte que selon l’objet et la mission des Apm, ce n’est pas pour soutenir un candidat ou pour faire de la politique. Alors que, pas plus tard que lors des dernières communales, des listes de candidatures sorties des flancs des Apm ont participé à ces joutes électorales et le ministre Bathily a même battu campagne à leurs côtés au risque de froisser la Majorité présidentielle qui s’en plaignait en son temps.

 A SUIVRE

Amadou Ba

Amadou Bah

Lorsque le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) devient lui-même une source de discrédit du processus électoral, cela pose un problème. Amadou Ba, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’entête à cumuler les fonctions de président de la Céni et celles de membre de la Cour suprême, en tentant vaille que vaille de faire avaler à la classe politique cette pilule amère. En effet, malgré les nombreuses voix qui se sont élevées pour protester, il persiste et signe et voilà que des partenaires techniques et financiers du Mali qui s’intéressent au processus électoral ont relevé son cas, comme pour donner raison aux nombreuses contestations. S’il ne veut pas obtempérer, qu’attendent donc les autorités pour prendre les mesures qui s’imposent ? En tout cas, dans la situation actuelle du Mali, tout risque d’un contentieux électoral est à éviter et d’ores et déjà le président de la Céni, par sa position de cumul non adéquat, en offre le risque. Pourra-t-il continuer à défier alors tout le monde dans ces conditions ? A suivre !

Le Général Sanogo

 

Amadou Haya Sanogo

Le Général Amadou Haya Sanogo, tout comme ses compagnons d’infortune incarcérés dans l’affaire dite de disparition des 21 Bérets rouges, piaffe d’impatience de voir son jugement se tenir pour savoir quel sort lui réserve la justice. Eh bien, les analyses Adn qu’on attendait, principale raison de la non poursuite de ce procès, sont finalement arrivées. Mais l’on se demande, dans le contexte politique de précampagne électorale, si ce procès pourra être programmé. De toute façon, des proches du Général laissent entendre que leur mentor aussi ne se laissera pas faire puisque si le jugement est retardé au nom de considérations politiques, voire politiciennes, cela suppose que la politique s’est vraiment mêlée de ce dossier. Nous apprenons que des organisations de droits de l’Homme qui se sont même constituées partie civile dans ce procès en accompagnant les victimes, s’impatientent en évoquant le délai de détention qui semble trop long pour Sanogo et compagnie. Est-ce à dire que le dossier pourrait bouger dans peu de temps ? A suivre alors !

La Rédaction

Source: aujourdui mali