Le vendredi dernier, les juges de la section administrative de la cour suprême du Mali ont ordonné la réouverture de la Radio Kayira II, fermée sur la décision du préfet intérimaire, Youssouf Niaré.

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Cette “victoire” du camp d’Oumar Mariko, président du parti SADI, a fait remonter la tension dans la ville de Koutiala qui regorge un nombre élevé d’auditeurs et partisans du parti SADI. En représailles, contre la radio Kayira II, après le délibéré favorable du vendredi 20 octobre 2017, le bureau politique nationale du RPM (BPN-RPM) aurait engagé des actions.

Selon des sources, sur instruction du BPN-RPM, une trentaine de personnes dont les membres du parti au pouvoir et les notables partisans d’IBK aurait eu lieu dans la nuit 21 octobre, entre 21 heures et minuit au domicile du Chef de village de Kohkoh Zanti couramment appelé Boia Zanti.

La rencontre portait essentiellement sur la préméditation de la destruction de la radio Kayira II de Koutiala. Au-delà de la structure médiatique, ils envisageraient de saccager les domiciles des animateurs de la radio. Pour l’honorable Mariko, les intentions du RPM sont affichées, mais il ne pourra jamais triompher, car IBK et ses acolytes ne peuvent rien contre la Radio Kayira.

Selon Mariko, le jour où la Radio Kayira II a été fermée, trois veilles dames ont piqué une crise, et l’une du nom de Aminata Diallo a fini par mourir. « La défunte Aminata Diallo est la mort de Youssouf Niaré, le PM Maiga et IBK lui-même », a-t-il indiqué lors de la conférence de presse des partis de l’opposition et les organisations de la société civile.

Pour l’honorable Oumar Mariko, on est dans un État irresponsable. Nos dirigeants actuels n’ont pas honte de mentir. A ses dires, le président IBK se préoccupe peut du Mali et des Maliens, et il croit que le Mali se limite à Bamako.

“Le pouvoir actuel prépare de la mascarade électorale, mais ils nous trouveront devant nous” a-t-il promis.

Source: Maliactu.info