Le 20è numéro du Point de presse hebdomadaire du porte-parole du gouvernement, Abdel Kader Konaté, eu lieu le  jeudi 9 novembre 2017.  Les invités de la semaine, le ministre des Mines Pr Tiémoko Sangaré et la ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Nina Wallet Intallou, étaient venus entretenir la presse de la tenue prochaine des Journées minières et pétrolières du Mali (JMP) et du Salon International de l’Artisanat du Mali (SIAMA).

abdel kader konate porte parole gouvernement commerce tiemoko sangare ministre mines adema pasj

 Le ministre des Mines, Pr Tiémoko Sangaré, a informé la presse de la tenue de la 7ème édition des journées minières et pétrolières du Mali prévues pour les 21, 22 et 23 novembre prochain sous le signe « exploitation des ressources minières intégrées » à l’hôtel de l’Amitié de Bamako. Journées placées sous la présidence du chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keita et qui verront la participation de 17 pays dont la France et le Canada. Pour cette édition, il est prévu des activités comme l’animation de stands et des conférences-débats.

Selon Tiémoko Sangaré,  l’objectif st la valorisation de notre potentiel minier et surtout pétrolier car peu de gens savent que le Mali est un potentiel producteur d’or noir.  Un pays dont les 4/5 du territoire, représentant 900.000 km2, sont couverts de bassins sédimentaires.

Le ministre Sangaré a également rappelé l’importance de la contribution des exploitations d’or au Mali au budget de l’Etat sous forme d’impôts et de patentes aux collectivités territoriales. Une manne évaluée à la date du 30 septembre 2017 à  37 tonnes pour 300 milliards de Fcfa. Une manière de dire que l’or malien brille pour tous les maliens tout en rassurant la population que l’Etat malien a un contrôle parfait sur la chaîne de production de l’or malien, du début à la fin et cela, à travers ses représentants  à la levée d’or. Il s’agit des services de la douane et de la DNGM, contrairement aux allégations de fraudes. Une pique à Abdoulaye Pona et à la Chambre des Mines du Mali…

Il a toutefois souligné que le plus difficile reste l’organisation de l’orpaillage traditionnel pour que l’Etat malien en profite d’où l’instauration d’une carte d’exploitation et faire face aux défis économiques, socio-sanitaires, environnementaux et sécuritaires.

Quant à son collègue de l’Artisanat et du Tourisme, Nina Walett Intallou, elle a  informé de l’organisation de la première édition du Salon international de l’artisanat (SIAMA) du 18 au 26 novembre 2017 au Parc des expositions de Bamako, sous le thème « l’artisanat levier de développement durable, facteur de cohésion sociale ». La cérémonie d’ouverture est placée sous le haut parrainage du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keita. L’invité d’honneur de cette première édition est le Royaume chérifien du Maroc mais d’autres pays africains y prendront part.  Ateliers et conférences débat, défilés de mode avec le prix du meilleur styliste, animations des stands mais aussi des prix pour les meilleurs artisans constitueront la trame de cet événement.

L’organisation de cette activité se justifie, selon Nina Wallet Intallou, par le fait que le secteur joue un rôle non négligeable dans le développement économique du Mali et qui plus est, s’exerce par au moins 60% des Maliens. La part du secteur en termes d’impôts et taxes est estimée à 50 milliards de Fcfa au titre de l’année 2015-2016. Le salon qui sera biennal se tiendra dans les années impaires pour ne pas déranger les voisins dont le Burkina qui organise le CIAO et le Sénégal, le FIDA.

Pour la réussite de l’évènement, l’Etat a débloqué 170 millions pour l’organisation et 50 millions de Fcfa pour appuyer les artisans.

Mamadou Nimaga

L’Enquêteur