• Le Président souhaite dialoguer, mais: «Il y a des lignes rouges qu’il n’accepterait jamais franchir», Baber Gano

 

• «Je ne pense pas qu’ils (terroristes) aient l’intention de discuter avec qui que ce soit…», Moussa Mara

Dialoguer ou pas avec les terroristes tels Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa, c’est la grosse interrogation au sein de l’opinion malienne.

À ce sujet, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita a émis le souhait en début de cette semaine, comme l’avait recommandé le Dialogue National Inclusif (DNI). Visiblement, toute la classe politique malienne ne semble pas souffler dans la même trompète. Me Baber Gano, Secrétaire général du parti présidentiel et l’ancien Premier ministre, Moussa Mara (opposant), se prononcent. «Nous, on semble focalisé sur Iyad et Koufa qui sont des Maliens mais sur le terrain, ce n’est plus Iyad et Koufa qui sont les seuls acteurs ou patrons», Moussa Mara.

Ils sont nombreux à donner leurs points de vue dans l’émission «Appel sur l’actualité» de Radio France Internationale (RFI) sur le thème: «Faut-il dialoguer avec les djihadistes ?», comme ce fut l’annonce du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, à Addis Abeba. Sur la question, les avis divergent. Si d’aucuns pensent qu’il faut dialoguer avec Iyad et Koufa, ils ne manquent pas de poser les conditions de ce dialogue. Alors que pour d’autres, les terroristes ne semblent pas disposés au dialogue vu qu’il existe plusieurs groupes qui opèrent dans le Sahel.

Pour Me Baber Gano, Secrétaire général du RPM (Rassemblement Pour le Mali), parti présidentiel, IBK a pris l’option de dialoguer avec le chef terroriste pour la simple raison qu’il est arrivé un moment où les Maliens l’ont exprimé. «Après le Dialogue Politique Inclusif (DPI), le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, s’est mis dans la volonté de tous les Maliens qui ont exprimé ce souhait de dialoguer avec Iyad Ag Galhi et Amadou Koufa dans les résolutions des recommandations du Dialogue National Inclusif (DNI)», a-t-il fait savoir.

Selon lui, ces djihadistes sont des maliens et c’est évident qu’on puisse discuter avec eux. Par contre le Secrétaire général du RPM trouve intolérable l’attitude de ces terroristes vis-à-vis du Mali. C’est pourquoi, pense-t-il :

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU JEUDI 13 FÉVRIER 2020

KADOASSO I.

NOUVEL HORIZON