Le Congrès National d’Initiative Démocratique (CNID-Faso Yiriwa ton) reste toujours fidèle à sa tradition de  présenter ses vœux du nouvel an aux membres du parti et au président Me Mountaga Tall.  Une occasion  de jeter un regard rétrospectif sur l’année 2019 et se  faire une idée sur l’année en cours (2020). La cérémonie a enregistré la présence de la vice-présidente du parti, Mme Maiga Sinan Damba, du président du CNID association, Issiaka Traoré, et les cadres du partis.

 

Dans son intervention, la vice présidente a  présenté ses vœux du nouvel an au président du parti et à toute sa famille, et aussi aux membres du parti, avant de faire un regard rétrospectif sur les événements de  2019, notamment : à l’insécurité grandissante qui a secoué le pays avec son corollaire de morts, de greniers  incendiés, de  d’animaux,  de grèves. Elle affirme que,  le dialogue national inclusif n’a pas été à la hauteur des attentes  parce que tout le monde n’a pas été autour de la table pour dialoguer.

Le président du CNID association, M. Issiaka Traoré, a souhaité au nom du CNID association longue vie au président Mountaga Tall, avant d’ajouter que ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui ont été la cause de beaucoup de dérapages, ils ont dispersé nos syndicalistes, détruit l’école, et tué notre armée à petit feu. Il a terminé en invitant les membres à serrer les rangs pour la bonne marche du parti.

En prenant la parole, le président Maitre Mountaga Tall, a déclaré que notre pays traverse de sérieux problèmes, le coût humain n’est plus quantifiable c’est pour cela, « nous demandons que chacun dans ce moment de recueillement et de prière, ait  une pensée pour toutes les victimes civiles et militaires, maliennes et étrangères de cette horrible guerre qui nous est imposée, et une pensée aux déplacés qui manquent de  tout, même de dignité ».

Il a regretté d’annoncer les grandes difficultés nationale sà savoir : les ravages de la corruption et de la mal gouvernance ; les victimes civiles et militaires ; la crise de l’école ; le déficit et les grèves dans le milieu de la santé, l’absence de justice ; le coût de la vie exorbitant et tout cela alors même que l’Etat mène  un train de vie absolument inexplicable et inacceptable.

Parlant du dialogue National, Me Tall dira que toute leurs inquiétudes ont été relevées au grand jour, le dialogue dit inclusif n’a quasiment aboutit qu’à des lapalissades, organisé les élections législatives, cela va de soit, est ce qu’on doit demander à un gouvernement d’organiser  des élections qui sont prévues par la constitution. Selon lui, aujourd’hui, les conditions sont réunies  pour le faire, mais les élections ne doivent pas être de simple formalité démocratique.

A ses dires, les élections doivent traduire la volonté populaire, désigner  les dirigeants voulus et souhaités par les citoyens, cela serait-il impossible avec la loi électorale en vigueur, avec la CENI en place avec l’insécurité qui entrain de gagner le terrain. Voici autant de question sur lesquels le dialogue inclusif aurait dû donner des réponses, mais malheureusement, nous n’avons pas entendu beaucoup de choses sur ses questions.

‘’Pour apporter notre contribution à la résolution des grands problèmes de la nation, nous avons décidé d’aller rencontrer les 3 structures majeures dans notre pays et trois acteurs principaux pour le retour et consolidation de la paix à savoir Djinadogon, Irganda et Tapital Koulakou avec lesquelles, nous avons eu des rencontres extrêmement importantes. Nous avons été présents à chaque fois qu’il s’agit du Mali, en termes de déclaration, de conférence de presse, de meeting, de marche et autres. Il a souhaité à chacune et chacun des membres une très bonne année et retour de la paix au Mali’’, a conclu Me Mountaga Tall.

B Coulibaly

L’Agora