La coalition Kalfa 2018 a choisi comme candidat Kalfa Sanogo, non moins maire de la ville de Sikasso. Son investiture a eu lieu le samedi 30 juin au stade Babemba Traoré de Sikasso.

Plusieurs anciens collègues de l’Adéma/PASJ, ainsi que plusieurs chefs de partis,  mouvements politique et artistes étaient présents pour rehausser l’éclat de cette cérémonie.

C’est sous un ciel nuageux que le candidat de la coalition « Kalfa 2018 », s’est investi devant une salle à moitié pleine du stade Babemba Traoré en présence de nombreuses hautes personnalités dont la star de la musique Salif Kéita, et le Pr. Aly Nouhoum Diallo entre autres.

Prenant la parole, le chef de griot de Sikasso, Souleymane Soumano a fait un focus sur le parcours du candidat Kalfa Sanogo. De son passage à la CMDT et son actuelle fonction de maire. Pour l’orateur, sous l’heure Kalfa, la CMDT a atteint des résultats de production de coton et de céréales ainsi que des bénéfices parmi les meilleurs de son existence. Et depuis qu’il est à la mairie, l’orateur estime qu’il gère avec intégrité, dévouement, engagement et les résultats sont parlants.

Pr. Ali Nouhoum Diallo s’est réjoui de revenir à Sikasso après des années de service. Sur place il n’a pas caché son amertume, du fait que le parti Adéma/PASJ n’a pas voulu choisir Kalfa Sanogo comme candidat du parti. « J’en suis meurtri, tout ceux qui connaissent Kalfa le regrettent aussi. C’est une perte énorme pour l’Adéma de manquer cette chance. Je suis sûr connaissant l’homme, le Mali sortira de ce trou ».

Prenant la parole, le candidat Kalfa, sous les notes de balafon de Nèba Solo, a tenu à remercier tous ses hôtes. Pour lui, c’est plus qu’une cérémonie d’investiture. Il dit mesurer l’honneur qui lui fait,  mais aussi toute l’ampleur de la tâche qui l’attend. A ses dires, au cours de ces 40 années d’activités professionnelles, il a eu la chance de parcourir tout le Mali. Il dit avoir écouté ses compatriotes, perçu ces temps-ci,  la voix  d’un peuple blessé par tant de promesses fallacieuses, tant d’inégalités tant d’humiliations insupportables. C’est eu égard à ces nombreux constats qu’il affirme que notre pays a besoin d’une gouvernance plus éclairée, plus rigoureuse dans la gestion des affaires. Poursuivant, il fera savoir qu’au vu de la gouvernance actuelle, il est temps de choisir une autre voie au risque de compromettre dangereusement notre devenir, notre vivre-ensemble. Il est temps de choisir une autre politique,  une autre équipe. Il est temps de choisir un autre président. « Je ne serai pas un candidat magicien inventant les chiffres. Mon métier d’ingénieur et de chercheur me l’interdit. Je ne serai pas un président  qui reniera ses promesses. Je veux gouverner avec vous sur la base de la vérité… » a laissé entendre le candidat Kalfa.

Rappelons que sa candidature a été acceptée au niveau de la Cour constitutionnelle.

Gaoussou Kanté

 

La rédaction