La CNAS-Faso Hèrè lance un appel aux Forces Vives de la Nation pour un vaste mouvement de résistance aux assauts des forces nostalgiques de lordre socio-politique colonial.
Lannonce a été faite par Bakary Sako, le secrétaire dadministratif de CNAS-Faso Hèrè, à loccasion du huitième anniversaire du Parti, tenu le 25 mai dernier à son siège à Hamdallaye à Bamako.


La CNAS-Faso Hèrè et ses partenaires de lADPS ont joué un rôle prépondérant dans la création et lanimation de la Plate-forme An Tèè A Banna contre le projet démocratique de révision de la Constitution démocratique du 12 janvier 1992.
LAssemblée Générale inaugurale du 8 juin 2017 à la Pyramide du Souvenir a regroupé une quarantaine de participants dont plus de la moitié appartenait à la CNAS-Faso Hèrè et à ses partenaires de lADPS. Lappellation Plate-forme An Tèè A Banna est une contribution du Président dhonneur de la CNAS-Faso Hèrè.
Face aux nouvelles velléités de tripatouillage de la Constitution démocratique du 12 janvier 1992, la CNAS-Faso Hèrè a, une fois de plus et tout récemment encore dans sa réaction à la mise en place du Gouvernement du 5 mai 2019, mis solennellement en garde le Président de la République contre la violation flagrante de larticle 118 de la Constitution. La CNAS-Faso Hèrè a également réitéré son appel aux Forces Vives de la Nation pour un vaste mouvement de résistance aux assauts des forces nostalgiques de lordre socio-politique colonial.
La révision envisagée de la Constitution du 12 janvier 1992 est dautant plus inopportune et injustifiée que certaines réformes, comme celles décourageant le nomadisme politique ou visant à instaurer la proportionnelle lors des élections législatives relèvent simplement du domaine de la loi (ordinaire ou organique), estime la CNAS-Faso Hèrè. Au surplus, aucun État sérieux ou qui se respecte et respecte son Peuple ne saurait réviser sa Loi Fondamentale, surtout lorsque celle-ci est le fruit du sang, des larmes et de la sueur de ses fils et de ses filles, principalement parce quune certaine communauté internationale lexige pour faciliter la mise en œuvre dun Accord qui na été approuvé ni directement, ni indirectement par le Peuple, ajoute Bakary Sako, le secrétaire dadministratif de CNAS-Faso Hèrè.
Alors que certains groupes qui, avant le putsch du 22 mars 2012, se targuaient, souvent sans preuve, dêtre les acteurs-clé du 26 mars nosent plus sidentifier ou être identifiés avec cette Révolution démocratique et populaire, la CNAS-Faso Hèrè continue et continuera fièrement à revendiquer lhéritage du 22 septembre 1960 et du 26 mars 1991 et à défendre lordre institutionnel et politique instauré par le Peuple malien ce 26 mars.
Elle soutient que ce sont, non pas la démocratie, la Constitution et le Mouvement démocratique qui ont échoué, mais  des hommes et des femmes bien connus qui ont échoué principalement pour avoir trahi les idéaux et les valeurs du 22 septembre 1960, du 20 janvier 1961 et du 26 mars 1991 sur lautel de leurs intérêts personnels aux dépens de ceux du Peuple, a déclaré Bakary Sako.
Bakary Mamadou Coulibaly

Échos Médias