Dans le cadre de la redynamisation des activités du cadre de concertation national, le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, représenté par son Secrétaire général, Adama Cissouma a échangé, mardi 19 janvier dernier, en vidéoconférence avec les représentants des partis politiques et des organisations de la société civile. Au cours de ces échanges, trois groupes de travail ont été mis en place pour suivre la formation technique relative à la relecture de la Loi électorale, de la loi organique relative aux Députés et celle ayant trait à la Charte des partis politiques.

 

Pour une meilleure participation de tous à une réforme majeure de la gestion du processus électoral au Mali,  le ministère en charge des élections a tenu une réunion préparatoire avec les représentants (experts) du Gouvernement, des partis politiques, de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), de la Délégation Générale des élections (DGE), des associations et des organisations de la Société civile et des mouvements signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, issu du processus d’Alger. Dans le cadre du respect des mesures de prévention de la maladie à Coronavirus (Covid-19), ladite réunion s’est déroulée par visioconférence repartie sur trois sites.

Lors des échanges, trois groupes de travail ont été mis en place pour suivre la formation technique dans le cadre de la concertation nationale pour procéder à l’examen des textes concernés, du lundi 25 au mercredi 27 janvier prochain. Il s’agit de la Loi n°2016-048 du 17 octobre 2016 modifiée par la Loi n°2018-014 du 23 avril 2018 portant Loi électorale, de la Loi n°05-047 du 18 août 2005 portant charte des partis politiques et de la Loi n°02-010 du 5 mars 2002 portant loi organique fixant le nombre, les conditions d’éligibilité, le régime des inéligibilités et des incompatibilités, les conditions de remplacement des membres de l’Assemblée Nationale en cas de vacance de siège, leurs indemnités et déterminant les conditions de la délégation de vote.

Face aux défis de l »organisation des élections transparentes, crédibles et apaisées, le Secrétaire général du ministère en charges des élections, Adama Cissouma a soutenu qu’ils ont la responsabilité pendant cette période Transitoire de proposer toutes les modifications permettant d’éviter à notre pays toute crise préélectorale, électorale et postélectorale.  » C’est donc le moment pour nous de procéder avec rigueur à l’examen des textes évoqués plus haut « , a-t-il indiqué. Aussi, selon lui, l’enjeu est d’avoir une attention  particulière sur les choix qui pourraient réduire le coût des élections sans altérer leur crédibilité et leur transparence.

Notons que les résultats de ces travaux seront soumis aux mandants, c’est-à-dire au ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, aux présidents des partis politiques et aux responsables des organisations de la société civile, qui en discuteront, à leur tour, lors des rencontres du Département avec les formations politiques du Cadre de concertation nationale.

Daouda SANGARE

Source: l’Indépendant