Pour sauver l’année scolaire 2018-2019, le nouveau gouvernement initie une rencontre de haut niveau, ce samedi 11 mai 2019 au CICB, regroupant les syndicats d’enseignants, les parents d’élèves, l’Amsuneem, l’AEEM, les chefs coutumiers et religieux et les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale.

Le temps presse pour éviter une année blanche au Mali. A peine installé, le gouvernement a décidé de prendre les choses en main. Pour ce faire, il a sorti la grande artillerie pour ne pas rater l’ultime espoir de trouver un terrain d’entente avec les syndicats des enseignants.

A cet effet, le 1er conseil des ministres s’est penché sur l’épineuse question afin de sauver l’année scolaire en cours. Le Conseil a décidé de faire tenir, le samedi 11 mai 2019 à partir de 10 heures au CICB une importante rencontre regroupant les syndicats d’enseignants, les parents d’élèves, l’Amsuneem, l’AEEM, les chefs coutumiers et religieux et les partis politiques représentés à l’Assemblée Nationale.

Placée sous l’égide du Médiateur de la République, la rencontre regroupera également les ministres chargés du dialogue social et de l’école.

Cette rencontre est sans nul doute le dernier espoir pour les élèves et les parents d’élèves de voir les classes rouvertes. Le gouvernement a initié tous les ingrédients pour faire bouger les choses cette fois-ci à travers cette négociation élargie. Le Collectif des syndicats de l’éducation, campé sur ses revendications, devrait également faire des concessions face à la demande du Médiateur de la République, des chefs coutumiers et religieux.

Notons que le Collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 demande l’octroi d’une prime de documentation et d’une prime de logement. L’adoption immédiate du projet de décret portant plan de carrière du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale en conseil des ministres est également réclamée.

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