Comme disaient les Grecs : ‘‘le caractère est la destinée’’

Depuis quelques semaines, nous assistons à un lynchage médiatique orchestré d’une main traîtresse par un ancien espion tombé de son piédestal, contre le chef des services de renseignement du Mali. Eh oui, une guerre fratricide, un combat à mort entre deux hommes : l’un l’ancien, l’autre le nouveau patron des Services. Tous deux hommes de caractère trempé.

Le premier, homme politique qui a occupé toutes les hautes fonctions de l’Administration d’État au Mali, jusqu’à en mai dernier, il s’agit en l’occurrence de Soumeylou Boubeye Maiga, un nom si lourd à porter !
Le second est le Général de Division Moussa Diawara, officier des forces armées et de sécurité du Mali et actuel Directeur général de la Sécurité d’État.
Au-delà de leurs parcours respectifs, tout oppose les deux hommes surtout sur le plan des valeurs (sens de l’honneur, de la dignité, de la loyauté, et de la fidélité dans l’amitié). N’est-il pas plus étrange de nous voir défendre plus farouchement nos erreurs que nos valeurs ? Ne dit-on pas plus souvent que les problèmes humains sont des problèmes de comportement ?
Le premier (SBM) en fouillant dans l’histoire, sans exagérer, on peut le comparer à Jules Mazarin, Fouché, Mirabeau, ou Charles Maurice de Talleyrand. Car toute sa vie durant, il n’a fait que de la manipulation, la trahison et la fourberie. Un parfait virtuose du « retournement de veste » jugé politiquement ambigu, traître, infidèle, intéressé, avide, frivole, débauché et joueur. C’est un homme imbu de sa personne qui a du talent dans son genre, dit-on. Mais a-t-il d’autres qualités et vertus ? Chez lui, on y trouve parfois le pire, mais rarement le meilleur.
Le second (MD) sans fausse modestie, on peut le comparer aux Généraux Charles De Gaulle, Eisenhower, Patton, Mac Arthur, Giap et s’il était politique, à l’ex-Premier ministre anglais Winston Churchill et à l’actuel président russe Vladimir Poutine. Car, malgré l’exploitation politicienne de la fête de ses 50 ans, c’est un officier intègre et patriote, un homme entier qui ne jure que sur l’honneur et se met à hauteur de tout le monde !

Qu’est-ce qui oppose les deux hommes ?
L’histoire est riche en enseignements ; tous les événements d’hier éclairant ceux d’aujourd’hui. Il s’agit prosaïquement d’une lutte pour le pouvoir comme dit le philosophe : « le pouvoir se cherche, le pouvoir absolu se cherche absolument. »
Pour l’un, c’est une mission d’État et pour l’autre un positionnement politique.
Après la nomination de Soumeylou Boubeye Maiga à la primature en décembre 2017, ce dernier avait l’intention de s’accaparer tout le pouvoir en faisant d’IBK, un Président d’honneur, confiné uniquement à l’inauguration des chrysanthèmes. Objectif : l’écarter pour faire main basse sur le système et sur le Mali.
Mais son plan diabolique a échoué grâce à la vigilance, l’intégrité et la loyauté du Général de Division Moussa Diawara envers son pays et son patron. Ce dernier, au parfum du plan machiavélique du Premier ministre, a fait sonner le glas de ses rêves et de ses ambitions.
Après avoir joué sa Reine envers et contre tous, il a fait échec et Matt et fut évincé du trône (primature) en mai 2019. Il fut remercié comme un domestique par IBK, une main devant, une main derrière. C’est donc tout naturel qu’après sa destitution et sa déchéance que le monarque déchu (SBM) tienne comme seul responsable de sa disgrâce, le Général Moussa Diawara. Un officier coupable de haute moralité et d’héroïsme et donc compte lui faire payer par tous les moyens.

Campagne contre l’armée
C’est pourquoi nous voyons tous les jours des articles commandités dans la presse et sur les réseaux sociaux par lui et la cohorte de ses chers parasites, ses artistes de Cour, pour tenter de salir cet officier intègre qui n’a commis qu’un seul crime, celui d’avoir servi son pays de manière loyale sans céder au chantage et au lynchage médiatique.
Depuis le pamphlet « SBM un homme double », qu’il attribue au Général Diawara, lui et ses partisans sont presque devenus fous ! Car cet article parle de la double facette de l’homme, un immoral doublé d’un corrompu. Son vrai visage démontré aux Maliens, alors SBM panique et utilise la fortune colossale qu’il a amassée en un laps de temps à la primature pour tenter d’inverser les rôles.
Dans ce dessein, notre mythomane de service accuse la crème de notre Armée nationale, c’est-à-dire les généraux en activité dans un article bidon publié lâchement par un de ses soutiens sur le réseau WhatsApp d’une ONG internationale faisant croire à un document des attachés de Défense de la France et des USA.
Dans ce faux document, il donne des chiffres qui donnent des vertiges : soixante-dix (70) milliards de nos francs comme fortune personnelle ! Excusez-moi du peu, autant sa soif de vengeance est si grande et autant son seul but est contesté : créer un soulèvement au sein de notre Armée nationale. Une armée qui est sur le point de réussir son réarmement moral grâce aux efforts de ces hommes qu’il voue aux gémonies ! Contre l’évidence, ce revanchard doublé de comploteur veut encore espérer ! Lui qui pense que l’honneur sans argent n’est qu’une maladie ! « Fortuna Ultima ratio Mundi. » (Faire fortune est l’ultime raison du monde).
Mais cela ne nous surprend guère, car SBM a toujours travaillé contre les intérêts de son pays. Il fait partie de ces dirigeants qui trahissent leur drapeau, leur cause et leur pays pour se faire une fallacieuse popularité personnelle. On se rappelle quand il était ministre de la Défense et des Anciens Combattants, sous Alpha Oumar Konaré, c’est lui qui détruisit nos vingt un (21) avions de combat (MIG 21), et paracheva ce travail d’apatride en 2014 sous IBK quand il était au même ministère en détruisant nos missiles, les radars et le reste des matériels d’acquisition soviétique en nous mettant à la merci de la communauté internationale.
SBM après avoir échoué sur le plan national, car aujourd’hui comme le peuple malien lui a tourné définitivement le dos, il se tourne vers la communauté internationale toujours dans sa haine viscérale contre le Général Diawara à la recherche désespérément d’alliés extérieurs pour mener son combat.

Complot à partir de l’extérieur
Cette fois-ci, il frappe très fort dans un autre article commandité contre le Général à coup de millions dans l’Afrique Confidentielle. Le journal en ligne d’Ismaël Aidara basé au Sénégal accuse le Général Diawara d’être le maillon faible de la lutte anti-terroriste dans le Sahel.
Quelle trouvaille ! Le Général Moussa Diawara est un officier de valeurs avérées qui a reçu à plusieurs reprises les félicitations de ses paires dans la lutte anti-terroriste, à travers le monde, n’en déplaise aux marchands d’illusions et de nostalgies.
Un article commandité pour nuire uniquement au Mali dans sa quête de stabilité et dans sa croisade contre le terrorisme. A part son titre ronflant, aucun élément tangible, aucun fait avéré. L’objectif visé est de créer l’émoi et la polémique au point d’amener à demander un démenti ! Mais pauvre de lui ! Il doit savoir quand même en tant qu’organe continental que les services de renseignement ne communiquent jamais sur des torchons comme le leur parce que la parole perd souvent ce que le silence a gagné.
Au-delà de tout, si Afrique Confidentielle voulait savoir la vérité qui est le plus haut phare dans la déontologie journalistique, au-delà de la race, de la nationalité, de la religion, de la conscience, pouvait agir autrement qu’à travers le tordu, crier au loup ce qu’on appelle les ravages de la désinformation.
SBM le grand noble banni du royaume, le sérénissime, le faux sécuritocrate pense qu’il peut continuer et réussir dans la manipulation et la fourberie.
Cet… pense que tout le monde est comme lui : un homme sans scrupule et sans honneur qui s’associe aux laideurs et aux intrigues ; et qui ne recule devant rien pour défendre ses intérêts personnels et assouvir ses pulsions sataniques. Comme disait André Malraux : « on ne fait pas de politique avec de la morale, mais on n’en fait davantage sans. »

Violation du devoir de réserve
Quoi qu’il arrive, les intentions de l’instigateur des différents articles, dépouillé du présent, n’ayant qu’un avenir incertain sont connues. Il veut réussir à l’international ce qu’il n’a pas pu faire au Mali, c’est-à-dire tenter de discréditer le chef des services de renseignement malien à l’extérieur afin de mettre le Président IBK devant le fait accompli. Pour y parvenir, il a commencé une tournée qui doit le conduire à Paris dans les jours à venir, dans le même dessein.
En définitive, ce qui est affreux et nous donne une opinion affligeante de SBM, c’est que, pour mener à bien ses desseins, il trouve toujours les hommes, les moyens et les instruments zélés pour ses ambitions criminelles.
Pour la traversée de son Rubicon, à travers cette propagande inutile et improductive contre son propre pays naturellement, Soumeylou Boubèye Maïga oublie commodément son devoir de réserve et sa responsabilité d’ancien Premier ministre du Mali.
De toutes les façons, la vérité profonde des hommes apparaît toujours. SBM exerce l’imposture historique, fait de la provocation en adoptant une stratégie du tout ou rien, à travers une phraséologie de tonalité fort peu conciliable, il prouve au monde entier qu’il est peu apte au compromis, peu enclin aussi à pardonner. Donc, il multiplie les erreurs faute de magnanimité.
Lui l’homme autoproclamé du peuple et non pour le peuple, quand il ne conspire pas, il trafique. Or, il est un homme qui doit tout à son pays, car jamais au grand jamais cet homme n’a pu se faire élire même une seule fois au cours d’un suffrage direct ou indirect et sait aussi qu’il lui sera très difficile de le faire même au sein de sa propre famille si jamais on devrait organiser des élections à ce niveau.
Alors pourquoi un tel acharnement après votre propre harakiri ?
Finalement, les gens vont finir par comprendre que : « c’est une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur et qui ne signifie rien. » (SHAKESPEARE)
De grâce, l’homme sans nom (Jules Mazarin, Fouché, Mirabeau, Charles Maurice de Talleyrand) que sais-je encore ? Qui pense que la politique n’est pas l’art de régler les problèmes, mais l’art de faire taire ceux qui les posent, arrêtez vos « gadgets médiatiques », dites halte aux « scoops », au risque de devenir le Mirabeau malien, vous qui prétendez incarner le grand Mali.

SA BALI NIA BAGA TIEN MA ! SBM DIATIKI FAGA YIRI ! I MAIGA !

Sibiri Samake.

Source : Maliba Break News

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