Jamais un scrutin présidentiel n’a suscité autant d’engouement chez les Maliens. Les prétendants au fauteuil présidentiel se multiplient de jour en jour. Leur objectif est de faire partir le régime en place. La gouvernance étant le point d’orgue des nombreuses candidatures enregistrées.

Le nombre de candidat au fauteuil présidentiel va croissant pour le scrutin de 2018. Les prétendants viennent des formations politiques de la place, de la société civile, des maliens de la diaspora. L’engouement que suscite cette présidentielle vient  de la déception du pouvoir. En quatre ans et demi de gouvernance, le pouvoir n’est pas parvenu à satisfaire aux nombreuses demandes sociales. Déçus du pouvoir, les mécontents quittent le rang du pouvoir pour se retrouver dans celui de l’opposition afin de grossir ses rangs. Cela pour  permettre à celle-ci (opposition) de parvenir à l’alternance en 2018. Pour y parvenir, l’opposition compte sur les favoris, gros outsiders et outsiders.

Font partie des favoris les formations politiques comme   l’URD de Soumaïla Cissé, l’Adema/PASJ du Pr Tiémoko Sangaré, la CODEM de Housseyni Amion Guindo. La coalition ou le soutien de l’un d’eux au parti qui serait au second tour, permettra de réaliser l’alternance.

Les partis : FARE Anka wuli de Modibo Sidibé, l’ADP-Maliba du jeune député Amadou Thiam, le YELEMA de Moussa Mara, le CNID/FYT de Me Mountaga Tall, le MPR du Dr Choguel Kokala Maïga, sont considérés comme gros outsiders. Ils font figure de roi  au parti qu’ils soutiendraient dans cette élection.

A côté d’eux, se trouvent les outsiders. Ces derniers ne pèsent pas gros en termes d’électeurs, mais peuvent influencer en termes de nombre. Leur soutien à un parti au second tour fera tache d’huile.

La coalition  des favoris, gros outsiders et outsiders contre le pouvoir va créer l’alternance, d’où l’inquiétude en la demeure au sein du pouvoir qui multiplie les contacts pour ramener la plupart de ces partis dans leurs rangs. Parviendra-t-il à les détourner de leur objectif, seul le temps nous le dira.

 Alex

 

Source: Le Démocrate